Essais courts / Lexus NX 350h : meilleure que l'hybride rechargeable ?

Concept

Comme pour son prédécesseur, la deuxième génération du Lexus NX s'appuie sur la base technique du Toyota RAV4. Cela signifie qu'outre la version autorechargeable, une variante hybride rechargeable est désormais disponible : le NX 450h+. Nous l'avons déjà mis à l'épreuve ; c'est maintenant au tour du Lexus NX 350h sans prise.

Le groupe motopropulseur hybride associe un quatre cylindres de 2,5 litres à un moteur électrique intégré à l'e-CVT, l'ingénieuse boîte de vitesses à engrenages planétaires. Les 244 ch du système sont transmis aux roues avant, sauf si vous optez pour la version AWD à transmission intégrale. Il dispose d'un moteur électrique supplémentaire sur l'essieu arrière, mais n'est pas plus puissant que le modèle traction.

Bien que le nouveau Lexus NX 350h soit environ 25 % plus puissant que le 300h de la génération précédente de NX, ses performances ne vous époustouflent pas vraiment. Le sprint de 0 à 100 km/h prend au moins 8,7 s et la vitesse de pointe est de 200 km/h. Aujourd'hui, la consommation de carburant est primordiale pour Lexus, avec une moyenne WLTP comprise entre 5,6 et 5,9 l/100 km. Cela correspond à des émissions de CO2 comprises entre 127 et 133 g/km. Nous avons conclu notre semaine d'essai avec le Lexus NX 350h avec un appétit moyen de 7,7l/100 km.

Conduite

Nous savons, grâce au Toyota RAV4, que la plate-forme TNGA-K sur laquelle repose également le Lexux NX offre un équilibre parfait entre confort routier et dynamique de conduite. Grâce à l'excellente rigidité de la caisse et au calibrage étonnamment précis de la direction, la 350h fait preuve d'une agilité surprenante. À une vitesse légèrement supérieure sur des routes plus difficiles, le SUV hybride ne déçoit pas, avec de bons points pour le contrôle des mouvements de caisse et la capacité d'absorption de la suspension. Mais elle n'est jamais sportive, car le châssis n'a pas le caractère naturel et enjoué d'un BMW X3, par exemple.

Le groupe motopropulseur hybride fonctionne en douceur et sans à-coups, mais manque un peu de punch. Le Lexus NX 350h semble beaucoup moins puissant et rapide que ne le promettent les valeurs théoriques. De plus, le moteur quatre cylindres est contraint à des régimes élevés, ce qui fait perdre au groupe motopropulseur beaucoup de ses bonnes manières. En circulation urbaine, le Lexus NX 350h fonctionne régulièrement à l'électricité seule, à moins que les batteries ne demandent un surcroît de puissance et que le moteur de 2,5 litres ne vienne perturber le silence serein. À ces vitesses plus basses, la suspension s'avère également un peu plus nerveuse sur les mauvais revêtements.

Verdict

Le Lexus NX reste un SUV pour les connaisseurs. Le design acéré de la carrosserie n'est pas la tasse de thé de tout le monde et le système de propulsion hybride a plus de détracteurs que de défenseurs, malgré une économie de carburant intéressante. Mais dans l'ensemble, la deuxième génération a fait d'énormes progrès, avec de bons points pour la maniabilité et pour le module multimédia, un énorme écran avec plus de fonctions que vous n'en aurez jamais besoin.

Il suffit de s'y retrouver, car tous les onglets et les menus n'ont pas la même logique. L'excellent système audio Mark Levinson, qui n'est pas disponible sur le NX 450h+ hybride rechargeable, peut être commandé sur le Lexus NX 350h. Et cela en vaut vraiment la peine, il suffit de demander à nos oreilles. Les matériaux et l'intérieur sont excentriques, mais élégants. Seul le fonctionnement du levier de vitesse n'est vraiment pas notre truc.

Le plus gros problème du Lexus NX 350h est qu'il est silencieux et raffiné. Mais, en raison de son groupe motopropulseur hybride, pas autant que les SUV électriques qui se multiplient actuellement comme des petits pains. Le NX a perdu cet avantage. Heureusement, Lexus s'y tient avec la nouvelle RZ, 100% électrique.