Concept
La gamme Opel est devenue un peu plus confuse, car en plus de ce Crossland, il y a maintenant un tout nouveau Mokka dans le showroom (virtuel), qui est plus petit, sur une plateforme plus récente, mais aussi plus cher que le modèle testé ici. Dès lors, le Crossland se présente en modèle économique, avec plus d’espace pour moins d’argent. Bien que nous n’attendions pas de successeur direct.
Le fait que le Crossland ne soit plus le modèle du futur ne l’empêche pas à avoir droit à un véritable lifting. C’est l’un des premiers modèles avec le nouveau visage familial « Vizor » qui intègre la calandre et les phares sous une même ligne visuelle. Il a perdu son X pour s’appeler simplement « Crossland », si ce n’était pas déjà fait. À l’arrière, le Crossland est doté de nouveaux feux arrière plus sombres, tandis que le hayon peut désormais être partiellement peint en noir.
Visuellement, le Crossland est rafraîchi avec un brin de gaieté, mais Opel promet aussi un comportement amélioré. Les ressorts et les amortisseurs ont été changés et la colonne de direction a également reçu un nouvel axe intermédiaire pour un meilleur toucher de route et plus de précision. En option, vous pouvez également installer des sièges avant certifiés AGR, qui ont une forme ergonomique et sont donc meilleurs pour votre dos lors d’une utilisation prolongée. Une valeur ajoutée pour les voyageurs fréquents qu’il ne faut pas sous-estimer, même si cela ne semble pas être le plus sexy des ajouts.
Comportement au volant
Cette Opel Crossland renouvelée n’a pas de chance, car nous l’avons testée juste après un long week-end avec la Ford Puma ST-Line, le meilleur crossover de son segment. Par rapport à la Ford, la tenue de route du Crossland n’impressionne pas : malgré le nouveau réglage de la suspension, il y a encore beaucoup trop de roulis, bien que les mouvements de caisse aient été améliorés. Le 1.2 PureTech de PSA est un plaisir à conduire, avec beaucoup de couple à disposition et un développement de puissance agréable.
La sensation de la direction est encore pratiquement absente, bien que la précision soit bonne. C’est agréable en ville et cela permet des manœuvres sans effort, mais à vitesse plus élevée, nous manquons un peu de rétroaction dans les poignets. Mais le plus troublant est l’étrange position de conduite, malgré les sièges confortables. Vous êtes assis en hauteur avec le volant trop incliné et les pédales trop proches. Ce qui vous donne l’impression de vous être aventuré dans une petite camionnette plutôt que dans un crossover moderne.
En termes d’équipement, cependant, nous n’avons pas à nous plaindre, bien que vous devriez éviter la version de base Crossland. Notre ligne GS comprenait une caméra de recul, la climatisation automatique, l’infodivertissement avec Android Auto/Apple CarPlay, de belles jantes et des lumières LED. La plupart de ces éléments sont déjà disponibles avec l’Edition, qui ne coûte que 1200 euros de plus que le prix de base de 19.950 euros.
Notre verdict
Il faut considérer le prix de l’Opel Crossland pour découvrir ses points forts : c’est une voiture polyvalente qui a l’air fraîche, qui a tout ce qu’il faut et qui est moins chère que la plupart des concurrents. Mais ce n’est pas le meilleur dans tous les domaines : la Peugeot 2008 est plus confortable et la Ford Puma se conduit beaucoup mieux, tandis que la Mokka est plus moderne et plus esthétique. Vous ne choisissez donc pas la Crossland avec votre cœur, mais avec votre tête.
Dans cet article : Opel, Opel Crossland
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