Concept Skoda Kodiaq
Le Kodiaq est un chasseur de clients primordial pour Skoda. C’est lui qui a donné l’impulsion SUV dans la gamme tchèque, c’était en 2016. Look sympa, place pour 7 et efficacité globale, bon sens Skoda, le Kodiaq est rapidement devenu l'un des bestsellers de la marque, vendu à ce jour à près de 792.000 unités dans 60 pays. Le SUV tchèque a aussi séduit les professionnels et la presse, récoltant souvent la meilleure place des comparatifs et multipliant les récompenses. D’ailleurs, dans notre élection Best Car Awards 2021, il était le meilleur des SUV familiaux, toutes marques confondues.
Si nous ne pouvons pour l’instant vous montrer que des photos de prototypes, nous avons eu l’occasion de le voir en vrai (définitif). On vous le promet, il est plus sexy ! Et plus long, de 61 mm concentrés principalement sur la partie arrière (vous constaterez sur les photos qu’il a clairement pris des fesses). Cette extension a pour but principal de mieux légitimer le Kodiaq en version 7 places. Une configuration qui concerne tout de même 40% des acheteurs de la version actuelle. Il atteint donc 4,758 m, ce qui ne le rendra pas plus simple à manœuvrer en ville. Et personne n’a parlé de roues arrière directrices durant notre visite… mais par contre, il est désormais possible de bouger son Kodiaq sans être au volant, au moyen d’une application. Utile dans certains garages ou parkings étroits. Le coffre gagne ± 75 litres, soit 910 en configuration 5 places. Balèze.
Esthétiquement, il adopte le look des dernières créations de la marque (un peu d’Enyaq… ou de Fabia) et de nouveaux phares à diodes. Sa carrosserie est plus ciselée. Skoda a intégré un détail très sympa : une ligne de diodes en pointillés traverse la calandre, cela change des bandeaux continus que l’on voit partout (surtout chez VW).
Intérieur Skoda Kodiaq
Dans l’habitacle, le changement est également très profond. Toute la console central a pu être redessinée compte tenu de l’abandon définitif de la transmission manuelle. En déplaçant le sélecteur derrière le volant, à droite, les créatifs ont eu plus de place pour aménager un espace pratique digne de ce nom entre les deux sièges, mais surtout une nouvelle station de recharge par induction pour smartphones. Non seulement vous pouvez en placer deux à la fois, mais le flux est aussi plus rapide (15 W) et doté d’un système de refroidissement.
Le Kodiaq profite aussi de nouveaux écrans. Au centre, une grande dalle de 12,9’’ intégrant une version nettement plus moderne de l’infodivertissement. Mais c’est le tableau de bord qui retient notre attention. D’une taille très confortable (10,25’’), il est très habilement intégré derrière le volant. Ce n’est pas tout, un affichage tête-haute peut compléter la diffusion des infos. Pour commander l’écran central, du tactile ou du vocal, bien sûr, mais aussi de nouvelles molettes à écran intégré et multifonctions. Difficile de vous en dire plus sans pouvoir vous les montrer, mais Skoda semble avoir trouvé un beau compromis entre commandes tactiles et physiques.
Motorisations Skoda Kodiaq
Sous le capot, la principale nouveauté du Kodiaq sera d’être disponible en version hybride rechargeable. Développant une puissance combinée de 204 ch, il sera surtout capable d’accomplir 100 km sur ses seules réserves électriques. Désolé, nous n’avons pas pu encore le tester, toujours en phase finale de développement.
Les autres moteurs disponibles seront les 2 litres TDI (193 ch pour le 4x4, 150 pour le « traction ») et TSI (204 ch, d’office en 4x4), ainsi que le 1.5 TSI dans sa version EVO2. Tous intègrent l’hybridation légère. On l’a dit plus haut, le Kodiaq n’est plus proposé en boîte manuelle, sachant que 95-97% des ventes de la génération actuelle se concluent déjà en automatique. La boîte en question est la DCT7, sauf dans le cas du 1.5 iV, où il s’agit d’une DCT6.
Conduite Skoda Kodiaq
Pour ce premier contact, nous avons pu conduire les trois versions thermiques et surtout découvrir l’un des nouveaux atouts dynamiques du Kodiaq : la possibilité de l’équiper, en option, du DCC Pro, un contrôle dynamique du châssis de dernière génération. Précisons aussi que les ingénieurs ont fortement retravaillé les trains roulants, en optimisant les formes des bras de suspensions ou en les allégeant. Après une soixantaine de kilomètres, le gain est évident ! Le Kodiaq est plus stable et plus tranchant à la fois. Nous n’avons pu jouer entre les modes et simplement nous contenter du « Normal » (moteur, suspensions, direction). Déjà très convaincant.
C’est en particulier au volant du 1.5 mild hybrid qu’il s’est révélé vif, presque léger (n’exagérons rien, il dépasse les 1,7 t). Les 150 ch du 1.5 restent suffisants en conduite cool, sans apporter de notion de punch ou de performances. Cela dit, le gain avec le TSI 2 litres n’est toujours pas justifiable, sauf pour les clients désirants leur Kodiaq en 4x4 et sachant qu’ils tireront souvent un attelage. Le Diesel 2 litres, essayé ici en 4x4, reste plus pesant mais son couple est aussi plus agréable. Pour cette nouvelle génération, Skoda a prévu une option verre acoustique pour mieux en profiter sur autoroute.
Verdict Skoda Kodiaq
En observant le nouveau modèle sans son camouflage et en profitant des améliorations sur la route, c’est un Kodiaq bien meilleur que le constructeur tchèque nous promet. Il évolue partout où c’est possible avec ce bon sens cher à la marque. Il est encore plus agréable à rouler. Une seule inquiétude : le prix. Aujourd’hui, le moins cher des Kodiaq coûte ± 45.000€… en boîte manuelle. Avec une DSG et l’amortissement du développement de la nouvelle génération, le ticket d’entrée va aller chercher les 50.000 €. Et bien plus pour la 1.5 iV hybride rechargeable. N’empêche, le Kodiaq concentre tout pour rester l’un des meilleurs compromis du genre grand SUV.
Dans cet article : Skoda, Skoda Kodiaq
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