Essais courts / Toyota Yaris Hybrid (prototype) : prise en main

Le concept

La nouvelle Toyota Yaris est plus courte de 0,5 cm et plus basse de 4 cm que sa devancière, mais elle est plus large de 5 cm. Avec l’empattement plus long de 5 cm et la position assise plus basse de 2,1 cm, cela donne plus de liberté de mouvement aux occupants. Toyota combine ces dimensions plus compactes avec un centre de gravité plus bas et une structure de caisse plus rigide, ce qui devrait améliorer à la fois la maniabilité et le confort de conduite. La Yaris utilise la nouvelle plateforme GA-B, sur laquelle Toyota introduira bientôt un crossover compact. La suspension conserve les essieux avant et arrière en torsion de MacPherson, mais avec un réglage plus souple.

Une Yaris tout électrique n’est pas à l’ordre du jour, la version hybride est et reste le fer de lance de la gamme Toyota. Il utilise un moteur à essence trois cylindres à assistance électrique d’une cylindrée de 1,5 l et d’une puissance de 116 ch. Le moteur fonctionne selon le cycle d’Atkinson et atteint un rendement thermique de 40 %. Contrairement à son prédécesseur, la nouvelle Yaris n’utilise plus d’hydrures métalliques de nickel, mais une batterie lithium-ion plus légère et plus puissante. En attendant l’homologation finale, Toyota promet une consommation standard de 3,7 l aux 100 kilomètres et des émissions de CO2 de 86 g/km, calculées selon le protocole WLTP.

Sur la route

Toyota promet 16 % de puissance en plus pour 20 % de consommation en moins, une affirmation qui a été difficile à vérifier lors du court essai du prototype. Sur le papier, ni les spécifications ni les performances ne sont spectaculaires, mais sur la route, la Yaris Hybrid est plus que satisfaisante. Pour passer de 80 à 100 km/h, il faut 8,1 s, c’est 2 s de mieux que la génération précédente. À haut régime, le moteur à trois cylindres semble un peu brutal, d’autant s’habituer au caractère spécifique de l’eCVT.

La direction directe, la tenue de route améliorée et la suspension habile confèrent à la nouvelle Toyota Yaris une conduite agréable. Dans les virages, la tenue de route agréable de la citadine hybride nous a même rappelé la première génération de la Mini moderne. Mais sans concessions sur le confort de suspension. Et sans grande soif non plus. En effet, nous avons conclu notre courte séance d’essai avec une consommation moyenne de 4,6 l/100 km de carburant. Si nous avions été un peu plus doux avec la pédale d’accélérateur, nous aurions certainement pu rester en dessous de la limite des 4 litres.

Verdict

Nous n’avons pu parcourir que 73 km avec la nouvelle Yaris. De plus, il s’agissait encore d’un prototype, nous n’osons donc pas tirer de conclusions majeures de cette première rencontre. Mais la première impression est positive, car le châssis, le groupe motopropulseur et l’emballage constituent un grand pas en avant par rapport à la génération précédente.