Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Premier essai / Abarth 124 GT : du carbone sous un soleil de plomb

Rédigé par Olivier Maloteaux le

Abarth lance une nouvelle série spéciale de la 124. Baptisée GT, elle a pour particularité de se coiffer d’un hard-top en carbone. Elle anticipe donc la saison froide de quelques mois…

Le Concept

Les Fiat/Abarth 124 couvrent leur squelette de Mazda MX-5 d’une carrosserie dessinée par les stylistes italiens. Un beau mélange des genres... Mais, à côté du roadster à capote souple, Mazda garde pour lui la version «RF» à toit dur de type «Targa». Pour compenser, le constructeur italien se donne l’exclusivité d’un hard-top, qu’il s’est fait façonner sur mesure et en fibre de carbone. Un pavillon chic et technique, offert de série sur cette série spéciale non limitée. 

Ce qui change et budget 

Ce couvre-chef ne pèsera pas sur les épaules de l’Abarth, puisque son poids se limite à 16 kg. Cette 124 GT les reperd par les roues : elle chausse d’origine des jantes de 17” OZ Ultraleggera, qui lui feraient perdre près de 4 kg à chaque coin, d’après le constructeur. Le compte est donc (presque…) bon. Mais l’addition grimpe : cette version GT implique un supplément de 3450 € par rapport à la version Turismo. Ce qui porte la note à 41.450 €. En comparaison, la Mazda MX-5 semble très bon marché, puisque même la plus chère des RF est affichée à «seulement» 30.990 € avec le 2 litres de 184 ch à boîte manuelle... Abarth fait payer son image de marque, mais aussi les billets d’avion Italie-Japon et retour, imposés par une logistique complexe: le moteur fabriqué en Italie est envoyé au Japon pour être installé dans la voiture, avant que le puzzle complet ne revienne sur notre continent et repasse chez Abarth pour le montage de pièces spécifiques, comme des éléments de style, mais aussi des étriers de freins avant fixes à 4 pistons, qui remplacent les étriers flottants d’origine.

Comment ça roule ? 

Le soleil brille le jour de notre essai, mais nous resterons dans l’ombre, sous le toit en carbone. L’ôter serait se priver de la seule véritable nouveauté de cette série spéciale… Car pour le reste, rien ne change : ni les réglages de châssis, ni le moteur Fiat 1.4 turbo MultiAir de 170 ch. Celui-ci envoie toujours des coups de canon évocateurs dans ses échappements sport «Record Monza» (option). C’est sympa, mais ça ne masque pas son caractère un peu creux sous 2500-3000 tr/min. Ensuite, ça pousse, mais pas plus que le 2 litres de la Mazda MX-5. La boîte manuelle, d’origine Mazda, mais adaptée pour supporter plus de couple, est par ailleurs moins rapide que celle de la MX-5 et son levier, plus haut et au pommeau rectangulaire, est moins agréable à manier. 

Abarth assure que le hard-top boulonné rigidifie légèrement la caisse, sans toutefois donner de chiffres… Nous n’avons pas vraiment ressenti de différences. La tenue de route est toujours efficace et joyeuse: la voiture accepte de placer son train arrière sur les freins dans les courbes, elle saute d’un virage à l’autre avec agilité et en ressort sans patiner, grâce au différentiel autobloquant de série. Les freins sont endurants et les étriers fixes spécifiques assurent un toucher de pédale sensitif. Sur l’autoroute, le toit dur atténue légèrement les remous qu’engendrerait la capote d’origine (bien sûr toujours présente, repliée sous le hard-top). Mais l’insonorisation n’est pas celle d’un coupé à toit fixe. En manœuvres, la large lunette arrondie de ce hard-top offre une meilleure visibilité que celle de la capote classique. Et cette vitre dispose aussi d’un dégivrage. Bref, ce toit est une belle pièce, stylée, bien finie et… rare, puisque réservée à cette 124 GT. 

Notre verdict 

Le style et le caractère de l’Abarth 124 ne laissent pas de marbre. Encore moins avec le beau pavillon de cette version GT, qui lui donne des airs de coupé. Mais l’exclusivité d’un hard-top extractible, même en carbone, ne justifie pas à elle seule le tarif si élevé de cette Abarth, surtout comparé au prix de la Mazda MX-5, sa donneuse d’organes, bien moins chère et tout aussi agréable à conduire. Voire davantage…

Dans cet article : Abarth, Abarth 124 spider

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Essais

Nos essais

Stocks

Voitures de stocks à la une

Occasions

Voitures d'occasions à la une