Premier essai / Audi A1 Quattro
L'appellation quattro d'Audi réveille chez les passionnés des souvenirs inoubliables d'une époque où l'industrie et le sport automobile ne faisaient qu'un. L'A1 quattro rappelle ce bon vieux temps...
Le sport est l'essence même de cette A1 quattro. C'est pourquoi, à la place du petit 1.4 turbo, elle emprunte son 2.0 TFSI à la TT S. Il délivre en l'occurrence une puissance de 256 ch pour un couple de 350 Nm. De quoi la catapulter à 100 km/h en 5,7 s et jusqu'à la vitesse maximale de 245 km/h. Des performances dignes d'une véritable sportive tout en se contentant d'une consommation moyenne de 8,5 l/100 km. À l'instar des autres modèles à moteur en position transversale avant, l'A1 quattro recourt au coupleur Haldex pour transférer le couple du moteur aux roues arrière.
Les responsables de la marque ont préféré nous offrir une longue session récréative sur une piste verglacée plutôt qu'un essai routier. Une belle occasion d'explorer les réelles capacités de cette bombinette, chaussée de pneus cloutés pour l'occasion. Un artifice indispensable pour jouir du grip nécessaire à l'évaluation du système quattro. La première ligne droite nous fait découvrir le caractère rageur, jusqu'ici inconnu, du 2.0 TFSI. Autant on le savait doux et onctueux, autant la cavalerie semble ici s'ébrouer à l'approche de la zone rouge. Le tout sans envahir l'habitacle, à l'inverse de la décharge du turbo qui siffle à chaque changement de rapport.
Alors qu'on éprouvait des difficultés à lui trouver un intérêt, on comprend aujourd'hui la vocation purement sportive de cette A1 quattro. À présent, Audi peut se targuer de proposer une variante à 4 roues motrices de chacun de ses modèles ; la boucle est bouclée.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1519 du 21 mars 2012.
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