Premier essai / BMW M135i
Après avoir inauguré son savoir-faire sur des moteurs Diesel, la jeune filiale M Performance de BMW s'attaque aux blocs à essence. Premier exercice : le 6 cylindres destiné à la récente Série 1.
Coupons court d'emblée à toute spéculation : la M135i n'est absolument pas la remplaçante de la 1 M Coupé. Cette dernière était une authentique sportive, avec une suspension entièrement retravaillée, une direction assistée hydraulique et non électrique ainsi qu'un différentiel actif. Non, la M135i est une Série 1 traditionnelle avec un gros moteur, un kit de carrosserie et de menues adaptations des ressorts et amortisseurs. La M135i affiche une consommation officielle bien moindre que la M Coupé : 8,0 l/100 km au lieu de 9,6. Vous préférez la boîte automatique ZF ? Vous pourrez escompter une économie supplémentaire d'un demi-litre !
Nous avons pu brièvement tester la M135i dans les environs de Munich, d'abord sur des Landstrassen sinueuses, puis sur une vraie Autobahn bien germanique. Pas de doute, le châssis prouve clairement son potentiel. Comme promis, l'adhérence latérale semble absolue et cette propulsion se glisse dans les courbes avec une saine neutralité. Hélas, cette expérience jusqu'alors positive a quelque peu été ternie par la direction à démultiplication variable, qui ne se montre guère communicative dans les courbes des routes secondaires et enlève un peu de la confiance naturelle dans la voiture. Cerise sur le gâteau : la sonorité du moteur évoque les premiers 6 cylindres M des années 80.
La M135i est un formidable jouet pour amateurs de tarmac, aux performances éblouissantes et à l'acoustique enjôleuse. Elle n'est cependant pas une authentique sportive pour inconditionnels, comme la M Coupé : elle manque de vivacité et pèche en particulier par un châssis manquant un peu de précision.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1529 du 8 août 2012.
Dans cet article : BMW, BMW Série 1
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