Premier essai / BMW Série 3 GT
Conduire ou se laisser conduire ? Telle est la question que l'on se pose lorsque l'on grimpe à bord de cette nouvelle BMW, qui entend choyer tant le conducteur que ses passagers.
La «3 GT» s'émancipe de ses soeurs berline et break par son gabarit: elle s'étire sur un peu plus de 4,80 m de long, ce qui la rapproche davantage d'une Série 5 (4,90 m) que d'une «3» (4,62 m). C'est que la «GT» est extrapolée de la Série 3 vendue en Chine, qui repose sur un empattement allongé (de 11 cm) par rapport aux modèles commercialisés chez nous. On note encore quelques spécificités techniques, comme les vitres sans encadrement ou les ouïes latérales découpées derrière les passages de roues avant. La Série 3 GT dispose d'un aileron arrière actif, qui se déploie automatiquement au-delà de 110 km/h, ce qui réduit de plus de 60% la portance sur l'essieu arrière.
La Série 3 GT a avant tout été étudiée pour choyer ses passagers arrière. De fait, l'habitabilité au second rang est princière. Ou plutôt... impériale, car les concepteurs avaient tout particulièrement en point de mire le florissant marché chinois, friand de voitures avec chauffeur. À l'avant, les conducteurs de Série 3 ne sont pas dépaysés. Ils ont en face des yeux une planche de bord identique. Mais les assises rehaussées leur font voir la route d'un peu plus haut et leur donnent une vue plus plongeante sur le capot, sous lequel se nichent des moteurs piqués aux versions berline et break. En action, les performances sont à peine influencées par l'accroissement du gabarit, qui ne punit pas non plus le conducteur en courbe.
Pour tenir le marché en éveil, les constructeurs nous inventent de nouveaux concepts qui mélangent les genres et sont censés nous offrir le meilleur de chaque segment automobile. De fait, la «3 GT» réussit une bonne synthèse entre dynamisme et fonctionnalité. On se sent bien tant au volant qu'aux places arrière. Mais c'est au prix d'une esthétique métissée que certains trouveront biscornue. D'autres y verront au contraire un gage d'originalité. Mais cette originalité a un prix: à équipement équivalent, la «GT» coûte en moyenne 2.000 de plus qu'une Série 3 Touring. Ça fait cher les quelques centimètres carrés et cubes gagnés...
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1546 du 3 avril 2013.
Dans cet article : BMW, BMW Série 3
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