Premier essai / Chevrolet Trax

Le cahier des charges du Trax prévoyait que le véhicule devait tout à la fois mettre son conducteur en confiance et lui prodiguer du plaisir de conduire. Il devait également associer l'espace intérieur propre à un petit SUV à la maniabilité caractéristique d'une moyenne compacte. C'est pour cette raison que les ingénieurs ont opté pour une suspension assez ferme, avec des jambes McPherson à l'avant, un essieu de torsion à l'arrière et des amortisseurs à gaz aux 4 roues. La crémaillère de direction dispose d'une assistance électrique variable, tandis que les freins sont à disque à l'avant comme à l'arrière.

Étant donné que les versions européennes du petit SUV Chevrolet n'arriveront qu'au début de l'an prochain, nous avons pu prendre le volant d'un modèle destiné au marché canadien, équipé du 1.4 turbo de 140 ch, associé à une boîte automatique à 6 rapports. Sur la sinueuse Highway One qui longe la côte californienne, nous avons apprécié la définition pertinente des suspensions, qui ne devra pas être beaucoup modifiée (comprenez raffermie...) pour le marché européen. Nous avons aussi goûté une direction assez précise et un amortissement satisfaisant pour un véhicule de ce genre.

Étant donné que le Trax n'arrivera chez nous que dans un peu moins de 6 mois, son tarif n'est pas encore fixé. En ce qui concerne la définition des suspensions, nous nous permettons de donner un petit conseil aux ingénieurs «châssis»: ne touchez pas trop aux agréables suspensions «canadiennes », mais chaussez l'auto de bons pneus européens. Moyennant quoi le petit SUV de Chevrolet aura tout ce qu'il faut pour se faire une place au soleil dans la jungle de nos villes et de nos routes !

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1534 du 17 octobre 2012.