Premier essai / Citroën C-Zero / Peugeot iOn

Fruits d'un accord industriel avec les Japonais, les Citroën C-Zéro et Peugeot iOn sont les clones de la Mitsubishi iMiev électrique. Elles se présentent toutes deux sous la forme d'un minispace de 3,48 m de long reposant sur un empattement généreux de 2,55 m, garant d'une habitabilité tout à fait généreuse pour quatre.

Dès la «mise en route» et les premiers mètres parcourus, ce qui étonne le plus, c'est évidemment le grand silence de fonctionnement, un peu déroutant au début. On est surpris par la facilité avec laquelle la voiture s'insère dans le trafic, bien aidée en cela par les ressources de son moteur électrique délivrant 47 kW (64 ch) et un couple de 180 Nm, ce dernier étant disponible dès le régime de «ralenti». Privé de boîte de vitesses, le moteur est constamment en prise jusqu'à la vitesse maxi annoncée de 130 km/h. Dans les conditions les plus favorables, le constructeur annonce une autonomie de 130 km. En usage réaliste, tablons plutôt sur environ 80 km. Pour recharger, il faudra environ 6 heures sur le réseau domestique, mais une recharge haute tension de 30 minutes redonnera aux batteries 80% de leurs capacités.

Bien sûr, cette citadine électrique, peu aidée par son architecture étroite et haute, n'offre pas un comportement routier ni un confort d'assise dignes des compactes traditionnelles que nous connaissons par ailleurs, mais s'il s'agit des seuls points sur lesquels l'iOn doit encore évoluer, on peut se dire qu'elle est déjà bien aboutie... L'autre point est bien sûr le coût. À ce sujet, on sait que le prix devrait baisser proportionnellement à l'augmentation des volumes de production. Pour l'heure, Peugeot évoque une mise à disposition pour un loyer mensuel de 500 euros, soit un coût d'utilisation inférieur à 1,50 euros pour 100 km. À confirmer dès que possible...

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1470 du 28 avril 2010.