Premier essai / Citroën C4 Picasso

Non, le monospace compact n'est pas démodé; le Citroën C4 Picasso nous revient plus en verve que jamais. Le style est osé, en rupture sévère avec les codes de design employés jusqu'ici par la marque. Sa robe techno cache la toute nouvelle plateforme modulable EMP2 du groupe PSA (voire notre encadré). Le C4 Picasso dispose de 5 vraies places, muni de ses 3 sièges identiques séparés à l'arrière, toujours montés sur coulisse et à dossier inclinable. Adultes ou enfants, l'espace disponible au second rang reste donc très appréciable, tant au niveau des jambes que de la tête, qui se cale ici parfaitement sur de nouveaux appuie-tête aux renforts latéraux plus prononcés, très appréciables lors de longs trajets. Quant aux bagages, le C4 Picasso n'est évidemment pas en reste.

La bonne maîtrise des mouvements de caisse en courbe et le contrôle plus rigoureux du cabrage et/ou de la plongée longitudinale renforcent le caractère rassurant du châssis, un élément toujours appréciable dans le cas d'un monospace. D'un point de vue dynamique, on n'est pas non plus frustré. Le passage à la nouvelle plateforme assorti d'un travail minutieux sur la technique et les matériaux aurait permis à Citroën de faire perdre au C4 Picasso environ 140 kg. Cet allégement non négligeable se perçoit aisément au volant, avec un engin agile à la tâche, plus vif dans ses changements d'appuis et, au bout du compte, plus plaisant à emmener sur les petites routes. Un vrai progrès. À bord, présentation et finition font de solides bonds.

Comme ceux qui l'on précédé, le nouveau C4 Picasso continue de soigner les familles en quête d'espace et de fonctionnalité. Pour cette dernière génération en date, Citroën s'est fendu d'une multitude de technologies et d'équipements qui le rendent encore plus agréable à vivre, à conduire ou à voyager. Le voici donc en bonne voie pour un troisième succès.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1552 du 26 juin 2013.