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Premier essai / Hyundai i30 Wagon 1.4 T-GDi : Fidèle compagnon de route

Nous avons passé 6 mois à bord de la Hyundai i30, dans sa version break animée par le nouveau 1.4 turbo à essence. Elle nous a servi de «support car» et à ce titre elle fut mise à rude épreuve lors de nos reportages. Avec quel bilan à la clé?

Prix
NC

ESSAI LONGUE DUREE

C’est bien dans l’air temps, et finalement ce n’est pas plus mal: notre «support car» qui allait servir d’essai longue durée est alimentée à l’essence, malgré les nombreux kilomètres prévus au programme. Son 1.4 turbo affiche 140 ch et 242 Nm et promet sur le papier, grâce à son couple généreux, de ne pas trop devoir jouer avec le levier de la boîte manuelle pour profiter de son agrément. Et ça marche! Discret et peu sonore, surtout comparé au 1.6 CRDi, il tient ses promesses en ce domaine. Suffisamment vigoureux pour procurer un certain plaisir de conduite, il offre de franches accélérations qui, si elles ne sont certes pas foudroyantes, permettent de dépasser avec beaucoup de sérénité, même avec un coffre bien chargé.

Comment ça roule

La boîte 6 se montre plutôt agréable à utiliser malgré un petit manque de précision dans le guidage du levier et, pour les amateurs de conduite (encore) plus coulée, l’excellente boîte automatique 7-DCT est désormais disponible en option.

S’il se montre parfois un peu creux à bas régime, ce 1.4 se profile en tout cas comme un excellent compagnon de voyage, silencieux et relativement sobre, avec une moyenne s’établissant entre 6 l/100 km sur de longs trajets menés aux allures courantes et 7,5 l/100 km en utilisation mixte composée d’autoroutes et de zones urbaines. La consommation reste donc contenue, même quand il s’agit de maltraiter notre voiture pour tenter de suivre sa cousine i30N et ses concurrentes de notre comparatif Hot Hatches, par exemple, sur les petites routes sinueuses de la Champagne. Très sécurisante en utilisation normale du fait de sa stabilité, la Hyundai i30 est une familiale sans histoires. Evidemment, elle n’a aucune prédisposition pour le dynamisme: en conduite plus «active», quelques mouvements de caisse se manifestent, tandis que le sous-virage reste assez marqué aux limites d’adhérence. Mais il s’agit là de situations que M. et Mme Tout-le-monde ne risquent pas de rencontrer dans la vie de tous les jours.

A l’intérieur

Hyundai a bien appréhendé les conditions de vie quotidienne en concevant ce break. A commencer par le coffre, dont l’accès est très aisé. Le seuil de chargement est relativement bas et le plancher parfaitement plan. Il est ainsi très facile d’y glisser des objets lourds, ou longs au besoin, la banquette (fractionnable 1/3-2/3) se rabattant facilement. Si le volume du coffre se situe dans la moyenne de la catégorie, on profite d’espaces de rangement compartimentés et intelligemment pensés, notamment ceux situés sous le fond plat, et qui permettent d’y loger une foule d’objets utiles et peu utilisés (trousse de secours, triangle, etc.). Une petite déception, cependant: le cache-bagages souple impose un maniement peu aisé et ses attaches seront assez rapidement abîmées.

Les passagers arrière, même adultes, sont installés confortablement grâce à une hauteur sous le pavillon plutôt généreuse. A l’avant, nous sommes en terrain connu. Comme toujours chez Hyundai, c’est sobre, bien fini, ergonomique et complet. La position de conduite est bonne, les commandes tombent bien sous la main, et tout est pensé pour que passagers et conducteur passent un bon moment grâce à une multitude d’options.

Equipements

Ainsi, faisaient partie de notre exécution Sky les sièges chauffants (et réfrigérants, électrique pour le chauffeur), le volant chauffant, le toit ouvrant panoramique, le cuir (facile à entretenir et qui n’a montré aucun signe d’usure), la recharge par induction des téléphones et un contenu multimédia fort complet et facile d’utilisation (Apple CarPlay, Bluetooth, point Wi-Fi etc.) grâce à l’écran tactile de 8” à la fois bien conçu, aux réactions rapides et précises. Bref, une voiture suréquipée, comme on dit dans les publicités.

On pourra aussi signaler l’alerte active de franchissement de ligne très efficace, qui, couplée au régulateur de vitesse, permet presque une conduite semi-autonome. Bluffant! Il ne manque finalement qu’un radar de distance pour que le tableau soit parfait. Reste que tout cela a un prix: à près de 30.000 €, notre i30 fait payer cher un équipement certes ultracomplet, mais assez peu modulable si vous voulez vous passer de certaines options.

Notre verdict

En 25.000 km et 6 mois d’utilisation, notre i30 Wagon nous aura servi docilement, sans le moindre pépin, dans le confort, et en nous offrant un plaisir de conduite certain. Si elle reste trop discrète face à ses concurrentes françaises ou allemandes, elle mérite assurément d’être reconnue pour ce qu’elle est: une offre différente, certes un peu chère dans ses exécutions les plus hautes, mais fiable et bien pensée.

  • Confort d’utilisation
  • Equipement ultracomplet
  • Coffre et habitacle bien pensés
  • Politique d’équipement contraignante
  • Tenue de route en conduite dynamique
  • Cache-bagages mal pensé
  • Confort d’utilisation
  • Equipement ultracomplet
  • Coffre et habitacle bien pensés
  • Politique d’équipement contraignante
  • Tenue de route en conduite dynamique
  • Cache-bagages mal pensé

Dans cet article : Hyundai, Hyundai i30

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