Essai Hyundai Kona 2017 | Moniteur Automobile

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Enquête : L'avenir de la mobilité et de l'automobile en Belgique

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Tous segments et niches confondus, le marché du SUV continue à se développer. Fort du succès de son Tucson, il était donc logique que Hyundai aussi continue à élargir son offre. Le Kona complète la gamme par le bas et plonge au cœur du très disputé segment B, jusqu’à présent ignoré par la marque. «Nous avons voulu soigner notre travail et sommes maintenant certains que le Kona sera aussi un succès», nous a confié le constructeur. Hyundai a mis l’accent sur le design (signé de notre compatriote Luc Donckerwolke), la connectivité et la sécurité. Voilà qui devrait répondre aux attentes des citadins branchés. Son appellation achève de lui conférer une petite note exotique: Kona est un endroit situé à Hawaï. Le nouvel arrivant met donc un terme à la nomenclature des SUV de Hyundai qui, jusqu’à présent, se référait à des lieux américains.

Le Hyundai n’est pas du genre à se fondre dans la masse: avec ses doubles phares avant, ses robustes protections de carrosserie et son toit de couleur contrastée (une option), on le remarque d’emblée. Dans le style maison habituel, la calandre hexagonale ne laisse planer aucun doute: il s’agit bien d’un modèle Hyundai.

Ceux qui s’attendaient à un intérieur aussi osé risquent cependant d’être déçus. On y retrouve des lignes connues avec des cadrans traditionnels et, au centre, un écran de style tablette. C’est un peu dommage, mais, pour Luc Donckerwolke, ce choix est motivé par le fait que le conducteur doit pouvoir se concentrer sur sa conduite sans être distrait par toutes sortes de détails. Pour ce qui est des accents colorés, quelques coutures et joncs sur les habillages de sièges et les panneaux ont été jugés suffisants.