Premier essai / Isuzu D-Max

Pour son nouveau D-Max, Isuzu a totalement revu sa copie, hormis le châssis, puisque la structure de base du véhicule fait toujours appel à un robuste châssis à échelle et à des ressorts à lames à l'arrière. Mais les lames de ressort sont désormais au-dessus dudit essieu et non plus en dessous. Comme sur la plupart des pick-up modernes, donc. Les angles d'attaque et de fuite y ont un peu perdu, étant donné que l'augmentation de la garde au sol n'a pas suffi à compenser les porte-à-faux plus importants. On se consolera en notant que le dévers latéral maximal atteint désormais 49°, contre 45° par le passé.

Le gros 3.0 turbo Diesel à rampe commune a disparu, tandis que le 2.5 a subi une remise à niveau importante : grâce à toutes sortes d'améliorations techniques, sa puissance est passée de 136 à 163 ch et, plus important, son couple maxi de 280 Nm (entre 1800 et 3400 tr/min) à 400 Nm (entre 1400 et 2400 tr/min). Nous ne sommes pas encore en mesure de vous dire quoi que ce soit du comportement routier et des transmissions de la version «européenne» de ce nouveau D-Max, puisque, sur la piste d'Isuzu 4x4 Land, aux environs de Pataya, ce n'est que de la variante thaïlandaise que nous avons pu prendre le volant.

Pour évaluer moteur et transmissions des versions «européennes», il faudra encore patienter, mais lors de cette première prise de contact «à domicile» avec le nouveau D-Max, nous avons été agréablement surpris. Son style général est indéniablement plus moderne et dynamique, tandis que la qualité de la finition et des matériaux utilisés a elle aussi progressé. Si l'ergonomie générale reste perfectible et que l'habitabilité arrière proposée par l'Extended Cab est définitivement insuffisante pour les longs trajets, le Double Cab propose pour sa part une belle habitabilité.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1525 du 13 juin 2012.