Premier essai / Jaguar F-Type AWD et BM6, pour tous les goûts
À l'image de Porsche, qui assaisonne sa 911 à toutes les sauces, Jaguar dote sa F-Type d'une transmission intégrale et d'une boîte manuelle. Pour le plaisir des puristes un rien nostalgiques.
Mise sur le marché en 2013, la F-Type est un modèle clé pour Jaguar. Parce qu'au-delà des volumes de vente honorables qu'il enregistre, c'est aussi un produit de conquête, capable d'attirer de nouveaux clients vers le groupe Jaguar/ Land Rover. Il n'aura pas fallu 2 ans pour que Jaguar déboulonne son unique boîte automatique à 8 rapports. Pas pour toutes les versions, cependant. Vu le couple à encaisser, seule la V6 «de base» - 340 ch et 450 Nm tout de même - a désormais droit à la boîte manuelle à 6 rapports. Pour répondre à une demande, affirme-t-on chez Jaguar, sans plus de précisions. Celle des États-Unis, sans doute, où les sportives - et surtout les européennes - s'apprécient apparemment de façon traditionnelle. Chez nous, la démarche a surtout le mérite d'abaisser le ticket d'entrée du modèle. Une bonne nouvelle, donc, même si, pour le coup, nous n'avons pas été totalement convaincus par l'agrément du levier.
Autre nouveauté marquante pour la F-Type, le châssis peut aujourd'hui s'accommoder de la transmission intégrale, tant celui du cabriolet que celui du coupé. Techniquement, le principe est le même que pour les autres Jaguar All Wheel Drive et reste basé sur un coupleur logé en sortie de boîte - uniquement l'automatique à 8 rapports - chargé de renvoyer du couple vers les roues avant. Pour préserver le caractère sportif du modèle, les ingénieurs affirment toutefois avoir oeuvré avec plus de précision sur son paramétrage, de manière à maintenir le plus souvent possible le côté propulsion du châssis d'origine, et n'opter pour la répartition maximale (50/50) qu'en circonstances extrêmes. Assurément, nous ne serions pas montés en piste avec autant de décontraction au volant d'un coupé propulsion ! Dès les premiers virages serrés, on sent pourtant que les ingénieurs n'ont pas menti. Le châssis reste très agile en entrée de courbe, tandis qu'une remise de gaz un peu trop précoce ou appuyée reste immédiatement sanctionnée par un décrochage.
Pour les puristes du levier ou ceux qui voudraient payer leur F-Type V6 «de base» un peu moins cher, la boîte manuelle à 6 rapports est une solution valable. Mais dans l'absolu, nous préférons la nouvelle version AWD, rassurante à tous les égards et sans véritable incidence sur le caractère sportif du modèle. Une chose est sûre : chez Jaguar, il y en a désormais pour tous les goûts dans la gamme F-Type !
Dans cet article : Jaguar, Jaguar F-Type
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