Premier essai / Kia Sorento
Oubliez la bête de somme qu'était le premier Kia Sorento. La deuxième génération passe à la coque autoportante pour satisfaire aux qualités de confort exigées d'un SUV. Et avec tous les raffinements que cela suppose.
Les techniques du premier Sorento ont été abandonnées. Sans (vraie) surprise, le nouveau se range à la coque autoportante pour se fondre dans la catégorie des gros SUV. Son allongement de 10 cm a permis l'implantation de deux sièges escamotables dans le coffre (option) destinés à accueillir deux passagers supplémentaires. Le nouvel habitacle du Sorento tranche radicalement avec celui du modèle qui l'a précédé: l'ergonomie est désormais exemplaire, l'équipement à la page et la finition digne de celle d'une Lexus. Et sur la route aussi, le nouveau n'a rien à voir avec l'ancien. Dès les premiers tours de roues, le Sorento révèle un agréable comportement et, surtout, un confort de marche tout à fait étonnant avec une insonorisation soignée et un amortissement qui semble bien calibré (filtrage/maintien de caisse).
Le 2.2 Diesel s'avère très convaincant, que ce soit par la souplesse de fonctionnement ou la vigueur de ses reprises. Seule la boîte manuelle mérite un petit bémol en raison d'un guidage qui aurait franchement pu être meilleur. Optez donc pour l'automatique à 6 rapports (une toute nouvelle boîte maison), dont la douceur de fonctionnement s'accorde parfaitement avec le tempérament feutré de ce SUV.
Certes moins campagnard que son prédécesseur, le nouveau Kia Sorento prouve une fois de plus la puissance de feu des constructeurs coréens. Confortable, remarquablement fini, bien équipé et plutôt agréable dans sa version Diesel, il va incontestablement faire de l'ombre à ses concurrents européens. D'autant plus que le prix d'attaque du modèle Diesel 2WD est en outre sensiblement inférieur à celui de l'ancien modèle (environ 32.000 euros contre plus de 38.000 euros).
Dans cet article : KIA, KIA Sorento
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