Premier essai / Lexus LFA
À l'instar des espèces supérieures, la LFA aura profité d'une gestation à rallonge pour améliorer l'ADN des supersportives. Plus crûment : l'automobile nippone vient d'atteindre son summum.
La Lexus LFA est vendue à 381.350 euros, soit près de 300.000 euros de plus qu'une Nissan GT-R ! La marque de prestige de Toyota l'a voulu le modèle le plus exclusif jamais produit au Japon, du fait main à 100% au rythme de 20 exemplaires par mois. Comme il est difficile de se rémunérer sur le volume quand on met la barre si haut, la LFA n'existera qu'en 500 exemplaires. Sa carrosserie en matériau composite paraît si léchée, si délicate, qu'elle semble réservée aux estrades de salons. On dirait du biscuit (la porcelaine, pas le gâteau sec). L'habitacle aux baquets pétales tendus de cuir incarnat est exécuté avec au moins autant de minutie. Rien n'est factice. Toutes les zones de contact fréquent offrent un toucher incroyablement agréable.
La LFA adopte une architecture transaxle, avec moteur central avant et boîte accolée au différentiel arrière. Relié par un robuste tube de transmission (c'est pratiquement la seule pièce en acier), le groupe motopropulseur forme un ensemble rigide. Un V10 de 4.8 litres a été spécifiquement développé pour elle. Il est aussi léger qu'un V6 et pas plus encombrant qu'un V8. Assemblé à la main par un ingénieur qui le signe, ce 10 cylindres en V à 72° développe 560 ch et 480 Nm. Sa plage s'étend jusqu'à 9000 tr/min, début de la zone rouge. C'est dire s'il tient du moteur de Formule 1, à cette façon stridente de donner de la voix dans les régimes précipités.
Je n'ai jamais conduit une sportive strictement de série qui soit en efficacité - contrôle de stabilité VSC coupé et changements de rapports réglés au plus rapide (0,2 s) - aussi proche d'une voiture de course. La LFA a l'avantage, grâce à la douceur de ses commandes et à son confort (acoustique notamment), d'être beaucoup moins physique. Au point que les freins en carbone céramique ne nous ont pas impressionnés. Le choix pour la boîte robotisée ASG à simple embrayage s'avère judicieux, dans la mesure où elle lisse moins le tempo à tenir sur un circuit qu'une dual-clutch. Assurément un grand moment automobile.
Dans cet article : Lexus
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