Premier essai / Mazda 3 i-Stop
Compacte aboutie, la Mazda 3 s'offre un 2 litres à essence à injection directe, couplé à un stop&start inédit, pour combiner au mieux dynamisme et bilan environnemental.
La nouvelle «3» s'enrichit d'une version 2.0 à injection directe d'essence, équipée d'un stop&start breveté, qui utilise l'énergie de combustion pour relancer le moteur. Lors de l'arrêt du moteur, l'un des pistons est immobilisé sur son temps de compression, afin d'obtenir le volume d'air idéal pour un redémarrage rapide. A la remise en marche du moteur, le démarreur exerce juste une légère impulsion sur le vilebrequin et, dans le même temps, le carburant est injecté directement dans le cylindre et enflammé par la bougie d'allumage, ce qui abaisse le piston et lance le moteur.
C'est dans la banlieue de Berlin que nous avons découvert le système. Le moteur se coupe et redémarre sans bruit ni vibration, mais l'opération ne nous semble pas plus rapide qu'avec les stop&start déjà connus. Car il faut pousser la pédale d'embrayage jusqu'à 80% de sa course avant que l'ordre de redémarrage ne soit donné, alors que la plupart des systèmes concurrents lancent le démarreur dès que l'on effleure la pédale d'embrayage.
Cette 2.0 i-Stop est une compacte dynamique qui a le bon sens de couper son moteur lorsqu'elle s'immobilise, ce qui abaisse la consommation (9 l/100 km tout de même à rythme modéré, selon l'ordinateur de bord). L'i-Stop sera généralisé sur la nouvelle gamme de moteurs à essence à injection directe de Mazda (à partir de 2011), y compris ceux à boîte automatique.
Dans cet article : Mazda, Mazda Mazda3
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