Premier essai / Mazda 6

Mazda a mis les petits plats dans les grands en matière de qualité des matériaux intérieurs et de finition, et si l'habitacle ne respire pas franchement la fantaisie, il a ce côté austère et cette impression de robustesse indispensables pour se faire admettre dans un cercle restreint. Il suffit de s'installer deux secondes au volant pour se sentir comme à la maison, avec un accès direct aux différentes fonctions de la conduite et du tableau de bord sans qu'on ait à se perdre dans une ergonomie douteuse.

On est rapidement et agréablement surpris par la qualité de la réponse du train avant, qui présente de toute évidence un gros potentiel, caractérisé par une bonne motricité, une précision d'inscription en courbe, une faculté à supporter les accélérations transversales et un bon retour d'informations.La nouvelle «6» parvient à restituer une qualité de filtrage de suspension étonnante, isolant correctement l'habitacle des vicissitudes de la route, tout en assurant un maintien de caisse efficace qui rend cette encombrante berline dynamique à conduire et jamais inconfortable.

Commercialisée en janvier à un prix de base de 24.940 euros en essence et 27.190 euros en Diesel (un prix identique qu'il s'agisse de la berline ou du break), la Mazda 6 débarque en laissant entrevoir qu'elle a été finement pensée dans ses moindres détails, avec un design sophistiqué et une structure allégée qui se ressent au volant. Confortable tout en étant dynamique et bien construite, habitable et accueillante (même si c'est sans fioritures), elle a tout pour se faire accepter au quotidien et offrir, même si le terme est largement galvaudé, une véritable alternative.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1535 du 31 octobre 2012.