Premier essai / Mazda MX-5
Pour fêter ses 20 ans, le roadster s'offre un léger repoudrage du nez. Pas de quoi dénaturer l'agrément de conduite qui caractérise la Mazda MX-5 depuis ses débuts.
La recette du MX-5 consiste à privilégier le contact direct avec la route, les fesses au ras du sol ou presque, au travers d'un châssis vif et équilibré (donc forcément propulsion pour les puristes
) et d'une carrosserie stricte deux places, chapeautée d'un toit souple que l'on rabat d'un geste du bras au moindre rayon de soleil a vite rameuté les aficionados des roadsters anglais des années 60.
Quelques évolutions de détails contribuent à rendre cette «nouvelle» MX-5 plus racée, plus suggestive de ses qualités dynamiques. Celles-ci passent toujours par une répartition statique des masses de 50/50, grâce en particulier à un moteur monté en léger retrait de l'axe des roues avant. Il entraîne les roues arrière au travers d'une boîte 5 manuelle (pour le 1.8 de 126 ch) ou à 6 rapports (pour le 2 litres de 160 ch, avec différentiel autobloquant). Nouveauté : ce dernier peut être équipé en option d'une boîte automatique à 6 rapports (à convertisseur), munie de palettes de commande au volant. Elle fonctionne bien et contribue au confort de conduite en conditions de circulation encombrée, mais dès que la route se dégage, la boîte manuelle et sa commande parfaite est un vrai régal.
Le fait que la nouvelle MX-5 puisse désormais embarquer un régulateur de vitesse, un système audio Bose optimisé, un lecteur MP3, la téléphonie Bluetooth, voire la boîte automatique ne signifie pas qu'elle s'embourgeoise de manière stérile. Grâce à ses bonnes dispositions mécaniques, elle reste l'un des roadsters les plus agréables à conduire.
Dans cet article : Mazda, Mazda MX-5
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