Premier essai / Mercedes Classe E Coupé

Le nouveau Coupé E utilise la plate-forme de la Classe C, de la même manière que la CLK juste avant elle. Outre l'empattement identique, voies et largeur sont plus proches de celles de la berline C que de la E. Elle revendique d'être la voiture de série la plus aérodynamique au monde. Son coefficient de pénétration dans l'air Cx vaut 0,24, soit 1 point de moins que la berline E. Et 2 de moins que la C. Le soin apporté aux rétros extérieurs est déjà révélateur. Le Coupé E a l'avantage sur les berlines d'être profilé comme une flèche, donc forcément bas de pavillon. Pourtant, vécu de l'intérieur, il n'est pas bas de plafond: une fois montés à bord et installés sans avoir à se contorsionner, 4 adultes de grande stature (1,8 m) peuvent y cohabiter dans un espace vital de standing. Enfin, la petite attention la plus appréciable, venant d'un coupé Mercedes, vient de ce bras télescopique qui vous présente votre ceinture aux places avant. Un bouton permet de le réactionner si d'aventure il s'était replié devant votre lenteur à saisir la boucle.

Des 6 moteurs proposés (250 et 350 CDI, 200, 250 et 350 CGI, 500), nous avons préféré découvrir les 4 cylindres à injection directe d'essence (CGI), que nous ne connaissions pas, un monde de suralimentés où le turbo a supplanté le «Kompressor» pour offrir à ces dix-huit-cents pas loin du brio et de la frugalité d'un bon turbo Diesel CDI. Quelques kilomètres de ville nous ont permis de vérifier la bonne intégration du système stop & start dans la E200 CGI manuelle (6 vitesses), prévue pour janvier 2010.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1446 du 27 mai 2009.