Premier essai / Mercedes GLK
Mercedes se propose d'explorer le monde des soft-roaders compacts, où la place du meilleur véhicule routier semble déjà prise. Le GLK sera donc le plus capable du genre en tout terrain.
Conçu à partir de la plate-forme de la C, le GLK a un moteur longitudinal et une transmission intégrale permanente avec une répartition nominale du couple entre les essieux avant et arrière de 45/55%. Indissociable de la boîte automatique à 7 rapports (7G-Tronic), la nouvelle 4Matic améliore le confort de roulage et la capacité de traction. Les aides électroniques à la conduite offrent les mêmes sécurité et efficacité sur la route que celles des berlines et breaks de la Classe C dont dérive le GLK.
Mais Mercedes veut démontrer qu'il n'est plus nécessaire d'avoir une gamme courte et des verrouillages mécaniques de différentiel pour faire un bon 4x4. Sur le GLK, l'embrayage interponts gère le potentiel de motricité avec une acuité jusqu'ici inconnue. À l'instar du Volkswagen Tiguan, il se décline en deux exécutions, distinctes du dehors et par leur bagage technologique : le Townside des villes et le Freeside des champs. Le constructeur nous avait conviés à conduire ce dernier sur des sentiers accidentés, en 320 CDI Euro 4.
Le GLK limite son «Off-Road engineering package» à deux boutons. Presser la touche «Off-Road» fait intervenir les programmes spécifiquement destinés aux conditions de conduite en terrain difficile. La variante off-road du GLK nous incite aussi à gérer manuellement le passage des 7 rapports à l'aide de deux palettes au volant. Et puis il y a ce deuxième fameux bouton, que j'allais oublier, qui n'est autre que celui du DSR (Downhill Speed Regulation), le contrôle de retenue en descente. La paire d'heures passée au volant dans les escarpements catalans nous a impressionnés tant les aides à la progression lente travaillent à bon escient.
Le Mercedes GLK a donc la foulée souple dans l'ornière et plus raide sur le bitume lisse, soit le meilleur des deux mondes dans ses liaisons élastiques. Étant entendu qu'au contraire d'un certain BMW X3, il se focalise plus sur le confort que sur le sport. Les premiers essais sur route auront lieu fin juillet. Pour l'heure, nous avons été conquis par ses airs carrés et pas du tout coincés de vrai tout terrain? que les amateurs de faux 4x4 n'aiment pas !
Retrouvez cet article complet dans le Moniteur automobile 1422 du 25 juin 2008.
Dans cet article : Mercedes-Benz
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