Premier essai / Mercedes GLK

Au volant du GLK, on est correctement installé, même si un volant implanté un peu plus verticalement et un réglage en profondeur plus ample auraient sans doute permis de soigner davantage le confort des grands gabarits. L'habitacle est suffisamment spacieux pour accueillir 4 adultes, mais semble un tantinet plus étriqué que celui du BMW X3. Même constat pour le coffre. Sur la route, le GLK se comporte comme une bonne berline à l'étoile. En virage, ses mouvements de caisse sont efficacement contenus (du moins avec la suspension du Pack Sport), tandis que le confort apparaît à nouveau très réussi.

Nul besoin de hausser le rythme pour se rendre compte que le comportement dynamique du GLK n'est pas aussi affûté que celui de son rival bavarois. La faute principalement à un train avant moins incisif couplé, de surcroît, à une direction au rendu un peu trop artificiel. Plutôt que de tailler des trajectoires à la serpe, on mènera donc le GLK souplement en usant davantage du couple généreux des mécaniques que de la puissance. Dans ces conditions, la transmission automatique 7G-Tronic montée de série se révèle également très appréciable et renforce encore le confort d'utilisation.

Sur nos marchés, les ventes du GLK devraient donc véritablement décoller avec l'arrivée du tout nouveau 2.2 CDI de 170 ch baptisé BlueEFFICIENCY et prévu pour... avril 2009 ! Quelques kilomètres parcourus avec lui nous ont fait découvrir un moteur d'une très grande souplesse, linéaire et volontaire dans ses montées en régime avec, en prime, une belle allonge.

En plus de son potentiel hors piste, le Mercedes GLK mise principalement sur son confort d'utilisation pour faire face à ses adversaires Q5 et X3.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1426 du 20 août 2008.