Premier essai / Mini Paceman

Le Paceman fait le choix de limiter les places arrière à 2, contrairement au Countryman qui en compte 3. Forcément, les deux assises séparées octroient un confort princier aux occupants, à condition qu'ils possèdent une souplesse d'acrobate pour y accéder via les deux portes latérales pourtant plus longues. En somme, à part l'accès compliqué, l'habitacle est identique à celui du « Country » à 4 places. Les connaisseurs relèveront que les commandes de lève-vitres électriques migrent de la console centrale vers les nouveaux panneaux de portes, un détail dont profitera également le Countryman dès l'an prochain.

Tous les moteurs sont disponibles en option avec une boîte automatique Steptronic à 6 rapports, mais nous n'avons testé que la boîte mécanique associée au moteur Cooper S. Le premier constat concerne le train avant, à la peine pour gérer le couple, surtout sur les routes sinueuses et humides de notre région d'essai. La légère tendance au sous-virage reste parfaitement gérable, mais on peste quelque peu sur la direction à assistance électrique, assez artificielle et par ailleurs assez brutale dans ses réactions autour du point milieu.

À première vue, nous pensions nous trouver face à « la Mini de trop », mais à bien y réfléchir, le Paceman a du potentiel auprès des inconditionnels de la marque souhaitant plus qu'une petite Hatch, mais sans (encore) avoir besoin de la fonctionnalité du Countryman. L'habitacle est aussi vaste que celui de ce dernier, mais l'accès aux places arrière y est plus malaisé. Reste que le Paceman ne brade pas ses charmes de coupé. Hormis une motricité perfectible des versions à 2 roues motrices (184 ch), le compromis plaisir/ confort est à épingler.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1538 du 12 décembre 2012.