Premier essai / Mitsubishi Space Star

La Space Star occupe le «milieu» du segment de par sa longueur de 3,7 m et ses moteurs de 71 et 80 ch. Par contre, elle se place en tête pour deux autres critères. Tout d'abord, avec un Cx de 0,27, elle affiche la traînée aérodynamique la plus efficace; ensuite, avec un poids de 845 kg, elle reste 100 kg plus légère que la plus menue des concurrentes. Un résultat découlant de la volonté des ingénieurs de créer une voiture aussi respectueuse de l'environnement que possible. Pour ce qui est de la sécurité, la Mitsubishi se dote de l'ABS, de l'assistant aux freinages d'urgence ainsi que de l'ESP.

Pour cette première prise en main, nous avions droit aux versions 1.0 à boîte manuelle et 1.2 CVT. En prenant place à bord, on découvre une ambiance sobre (comme d'habitude chez Mitsubishi), mais, eu égard aux dimensions extérieures, l'impression d'espace impressionne, surtout à l'arrière où, dans ce segment, les occupants sont rarement pris en grande considération. Manoeuvrer se révèle vite un jeu d'enfant tant la direction assistée et le rayon de braquage réduit favorisent les aptitudes urbaines. Facteur très important: l'angle mort des rétros est réduit au minimum, favorisant la visibilité périphérique.

Légère, spacieuse et accueillante, la Space Star tente de séduire les automobilistes pragmatiques, en quête d'une voiture compacte et sobre au quotidien. Si elle vise avant tout une utilisation urbaine et périurbaine, rien ne l'empêche de partir en escapade bucolique. Affichée à 9500 euros en entrée de gamme, elle ne casse pas les prix, mais ravira quiconque souhaite maintenir son budget de fonctionnement au plus bas. Une voiture sans fioritures au sens le plus positif du terme.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1544 du 6 mars 2013.