Premier essai / Seat Exeo
Quelque peu distancé par la concurrence au sein des berlines 4 portes, Seat corrige le tir à moindre coût en présentant l'Exeo. Une base connue et reconnue pour se repositionner.
L'Exeo est ainsi une berline plutôt paisible et conventionnelle: une bonne routière confortable et accueillante, correctement équipée et tarifée. Cela s'explique par le fait qu'elle n'est en réalité rien d'autre qu'une Audi A4 de la génération précédente, celle qui a quitté les salles d'exposition voilà déjà 2 ans. Il n'y a pas de petites économies, même si, ce faisant, la marque met à mal la révolution esthétique annoncée il y a peu, confirmée par l'engagement du médiatique designer belge, Luc Donkerwolke.
Si l'Exeo ne brille pas par un dessin innovant, elle a au moins le mérite de faire appel à des moteurs de la dernière génération. Fini le claquement de l'injecteur- pompe et place à la rampe commune et aux injecteurs piézoélectriques. Disponible en 143 et 170 ch, l'unique 2.0 TDI ne sera pas proposé en versions fiscalement avantageuses (136 et 163 ch) pour la Belgique, mais une variante 120 ch fera néanmoins son apparition dès cet été. Les sièges made in Spain restent fidèles à eux-mêmes et offrent un bon confort, mais surtout un excellent maintien. Bien insonorisé, l'habitacle souffre cependant de légers bruits de vent sur l'autoroute. La suspension, revue et corrigée à la mode méditerranéenne, digère mal le passage de gros raccords et pompe légèrement en phase de détente, sans pour autant nuire au confort et à la sécurité. La suspension sport offre pour sa part un comportement routier plus rigoureux, mais aussi plus ferme.
A priori critiquable, la démarche consistant à remettre au goût du jour une base reconnue, récemment disparue de la circulation, se comprend parfaitement d'un point de vue économique. Grâce à l'Exeo, Seat peut se repositionner valablement et à peu de frais au sein du segment des berlines familiales, où le pauvre laideron qu'est la Toledo faisait peine à voir. Une A4 très bien équipée au prix d'une Seat: pourquoi pas, après tout?... D'autant que le break suivra dans la foulée.
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