Premier essai / Seat León ST

Que la León existe désormais en break ST constitue une excellente nouvelle. D'abord, la démarche revient à hisser la marque espagnole au niveau de Volkswagen, la maison mère, et de Skoda, son supposé alter ego tchèque. Ce constat se vérifie tant pour ce qui est de la richesse de l'offre que pour tout ce qui touche la qualité perçue. En comportement et confort de roulage, comme la Skoda Octavia, la León restitue les sensations de conduite de la Golf VII. À la petite différence près qu'elle nous semble plus sensible aux bruits de roulement, surtout dans ses versions montées en pneus larges. Insonorisation du moteur, ressenti au volant et feeling des freins, c'est chaque fois plus bonnet blanc et blanc bonnet.

Avec son porte-à-faux arrière augmenté de 27 cm (par rapport à la León 5 portes), le break ST n'a pas grand-chose à envier à la Variant (Golf VII: de 605 à 1.620 l) ni au Combi (Octavia: de 610 à 1.740 l) sinon quelques petits décimètres cubes (de 587 à 1.470 l) sacrifiés à une partie arrière plus design, dynamique et, disons-le, sportive. Sans cesser d'être fonctionnelle: elle offre le troisième meilleur volume de chargement du segment. La ST peut encore disposer d'un toit panoramique et, plus inédits dans un break, de tablettes repliables au dos des dossiers avant (livrées avec des pare-soleil latéraux).

La ST sera livrable dès janvier en 9 puissances, à répartir - en termes de combinaisons moteurs/boîtes (manu ou DSG) avec ou sans stop&start - entre 7 offres à essence TSI (1.2, 1.4, 1.8) et 9 Diesel TDI (1.6, 2.0). Avec un petit nouveau «bas en CO2»: le 1.6 TDI 110 Ecomotive ramené à 85 g/km (contre 87g/km dans l'imminente Golf Variant BlueMotion)!

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1564 du 11 décembre 2013.