Premier essai / Seat Leon X-Perience

Dans le groupe Volkswagen, les recettes de cuisine se partagent entre marques. C'est donc en utilisant la méthode de la Škoda Octavia Scout, qui, rappelons-le, s'inspire elle-même de l'Audi Allroad (A4, A6), que Seat a transformé sa León ST en X-Perience. Le plus important est de munir le véhicule de quatre roues motrices, en l'occurrence par un coupleur Haldex de 5e génération. La contenance du coffre n'est pas perturbée par l'arrivée d'un nouveau train arrière intégrant un différentiel. Les 1470 l banquette rabattue suffiront à loger deux VTT avec aisance.

Bien qu'elle ne soit pas équipée de boîte courte ni d'assistant au freinage en descente, la León X-Perience brillera sur les surfaces grasses ou enneigées. Sur le sec, elle fait preuve d'un comportement routier engageant, mais le confort pâtit de réglages de suspension fermes. Dès le lancement, en janvier, trois moteurs Diesel et un 1.8 TSI à essence de 180 ch seront disponibles. La gamme «gazole» se compose du 1.6 TDI 110 et des 2.0 TDI 150 et 184. Ce dernier est équipé de la boîte DSG à 6 rapports. Dommage qu'elle ne soit associée qu'avec les puissances de 180 et 184 ch. À moteur et équipements comparables, la version X-Perience revient 2000 euros plus cher que la León 2.0 TDI 150 4Drive Style.

La marque hispanique ne compte pas s'arrêter à la León: elle veut faire de X-Perience une marque à part entière, à la façon de Cupra. Le futur verra donc apparaître d'autres modèles portant le même nom, en quatre roues motrices... ou pas.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1588 du 12 novembre 2014.