Premier essai / Skoda Octavia Combi

À l'instar de la berline, la Combi prend une certaine distance par rapport à la génération précédente: à 4569 mm, elle en fait 90 de plus, au profit de l'espace aux jambes à l'arrière (qui n'était pourtant pas une faiblesse de l'ancienne), puisque le coffre ne profite que de 5 l supplémentaires (610). Rien de dramatique dans la mesure où l'Octavia Combi demeure de loin le break le plus spacieux de son segment, capable d'entrer en concurrence avec des modèles des segments supérieurs. Comme à l'accoutumée, les Tchèques se sont efficacement penchés sur les aspects pratiques. Cela commence par un seuil de chargement affleurant parfaitement le plancher du coffre et le dossier des sièges, une fois ces derniers rabattus.

Dès son lancement, il est possible de commander l'Octavia Combi en 4 roues motrices. La puissance transite aux roues arrière sous l'effet d'un coupleur Haldex de 5e génération. Nous avons expérimenté l'efficacité du coupleur Haldex 5 sur une petite et sage portion hors piste. Là, même en pente, l'Octavia exécute des départs arrêtés pied au plancher sans perte de contrôle ni patinage excessif. Et la suspension arrière multibras constitue un atout pour la stabilité et la sécurité lors de certaines manoeuvres d'urgence, d'évitement par exemple. Globalement, les impressions de conduite ne diffèrent aucunement de celles ressenties à bord de la berline, si ce n'est le surcroît de fermeté des versions Diesel du fait de réglages de suspension adaptés au poids supérieur de ces «mazouts».

Chez nous, la Combi est de loin l'Octavia la plus prisée, une tendance que devrait accentuer cette génération. Pas beaucoup plus onéreuse que la berline, pétrie de techniques pratiques intéressantes et, en outre, disponible avec une transmission intégrale brillante d'efficacité : y a pas photo.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1550 du 29 mai 2013.