L’un des grands reproches qu’adressent beaucoup de ses clients potentiels à la Smart Fortwo, c’est justement qu’elle ne peut pas accueillir plus de deux personnes. Or nombreux sont ceux qui se sentent plus à l’aise lorsque leur voiture peut transporter 4 personnes, même s’ils ne le font que très rarement. Par le passé, Smart avait déjà proposé une Forfour, qui n’était autre qu’une Mitsubishi Colt présentée sous un autre habillage. C’était une bonne voiture, mais qui n’a guère connu le succès commercial. Et lorsque Daimler décida de mettre fin à sa collaboration avec Mitsubishi, la Forfour passa à la trappe…
Aujourd’hui, la voici de retour, grâce à l’accord de coopération entre Daimler et l’alliance Renault-Nissan. La nouvelle Forfour est en fait la version Smart de la nouvelle Renault Twingo. Elle est du reste produite sur les mêmes chaînes que la benjamine de la marque au losange. Par rapport à la Fortwo essayée dans cette édition, la Forfour est plus longue de 80 cm, et son empattement a augmenté de 62 cm: c’est celui de la Twingo, mais cette dernière est 10 cm plus longue. A l’exception de leurs dimensions, les deux Smart possèdent un châssis identique. La seule différence est à chercher du côté des disques de freins avant, ventilés sur la Forfour en raison de son poids plus élevé d’une centaine de kilos.
Quant à l’équipement, c’est chou vert et vert chou, y compris en ce qui concerne le prix des options. On dénombre juste l’une ou l’autre option spécifique, comme, par exemple, le toit ouvrant, indisponible sur la Fortwo, qui, cette année encore, sera aussi proposée dans une variante cabriolet…
La différence de prix entre les deux Smart s’établit à un peu moins de 1.000 €.
- Maniabilité
- Rapport gabarit/habitabilité
- Moteur souple
- Fonctionnalité
- Confort de roulage soigné
- Look et habillage
- Performances assez quelconques
- Stabilité hors de la ville
- Sous-virage exagéré
- Prix élevé
- Lacunes d’équipement
- Indicateur eco-driving ridicule
Dans cet article : Smart, Smart Forfour