Premier essai / Toyota Auris Touring Sports
En ne donnant pas de break à la précédente génération de l'Auris, Toyota avait délibérément scié la branche sur laquelle il était assis. Aujourd'hui, il répare cette erreur.
Les Japonais auraient pu se contenter d'un simple accroissement en longueur de 285 mm pour assurer à ce break un volume de chargement de 530 l (1658 dossiers de banquette rabattus). Mais ils ont souhaité, en plus, le rendre intelligent. Le plancher du coffre s'étire directement dans le prolongement du bouclier arrière et, une fois rabattus, les dossiers de banquette prolongent encore cette belle surface plane et accessible. L'opération est en outre un jeu d'enfant: de petites poignées disposées côté coffre (Easy Flat) déverrouillent les dossiers qui, ensuite, se couchent tout seuls sous l'action d'un ressort.
La version hybride de l'Auris berline étant de toute évidence le best-seller de la gamme (45% en Europe et même 50% en Belgique), elle détermine directement la carrière du break. On apprend avec plaisir que les ingénieurs sont parvenus à dissimuler toute la partie électrique dans l'auto sans amputer une partie du volume de coffre. L'hybride confirme sa capacité à allier dynamisme de bon aloi et consommation muselée. Comme dans la berline, la gestion de la chaîne cinématique se voit peaufinée afin de maîtriser autant que faire se peut l'effet moulin à café. Petit bémol à propos de la direction, trop artificielle, qui pourrait décevoir les amateurs de conduite dynamique.
L'Auris ST est bien la variante qui manquait tant à l'Auris. Son sens pratique aiguisé, son éventail de moteurs intéressant - dont la version hybride - et son comportement efficace nous la font accueillir à bras ouverts.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1554 du 24 juillet 2013.
Dans cet article : Toyota, Toyota Auris
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