Le concept
« L'Aygo est l'un de nos modèles les plus importants pour attirer les nouveaux clients vers notre marque » explique Vincent Dewaersegger, responsable de la communication chez Toyota Europe qui ajoute que « 40% des acheteurs d'Aygo n'avaient pas de Toyota auparavant ». L’Aygo fait partie de la triplette Peugeot 107, Citroën C1 et Toyota Aygo, soit une joint-venture lancée en 2005 avec PSA. Les rôles ont toujours été clairement définis : PSA se charge de l'achat des pièces et des sièges, du chauffage et de la climatisation tandis que Toyota est responsable du moteur, de la boîte de vitesses, de la suspension et du tableau de bord et de l'assemblage. Seuls les pare-chocs, les blocs de phares, les ailes avant et les feux arrière sont spécifiques à chacun des trois modèles.
Ce qui change
Le département de design de Toyota a mis l'accent sur la forme en X du nez en lui donnant une interprétation tridimensionnelle. De plus, les feux diurnes à LED fournissent une signature individuelle. Dans les blocs de lumière à l'arrière, les lumières LED lui donnent une belle ligne de lumière incurvée.
Le 3 cylindres essence atmosphérique de 1 litre a été largement retravaillé pour répondre aux normes Euro 6.2 qui entreront en vigueur à partir de septembre 2018. Le cahier des charges visait notamment à offrir plus de disponibilité à bas régimes (sous les 3.000 tr/min). Parmi les modifications, il faut citer la distribution variable (VVT), la révision du bloc moteur, de la culasse, la conception des pistons, la réduction des frictions, la définition d’un taux de compression plus élevé et le montage d’une vanne EGR. En chiffres absolus, il n’y a toutefois presque aucune différence puisque le couple maxi de 93 Nm à 4400 tr/min est même inférieur de 2 Nm. En puissance par contre, le moteur gagne 6 ch, de 69 à 75 ch.
Comment ça roule ?
Pas de vrai gros changement au chapitre des performances (même si elles sont légèrement en progrès) avec un 0-100 km/h couvert en 13,8 s. Cela dit, Toyota a tout de même mis en place les nouvelles normes WLTP obligatoires depuis septembre 2017, un cycle qui prouve tout l’intérêt du travail des motoristes puisqu’il est inférieur à l’ancien NEDC alors qu’on s’attendait au contraire. Le nouveau moteur annonce en effet de 4,1 l/100 km et 93 g/km de CO2 (et 3,8 l/100 km et 86 g/km pour la version Eco) au lieu de 4,1 l/100 km et 95 g/km auparavant.
En route, on se rend vite compte que l’insonorisation a été nettement améliorée même si sur autoroute, on s’en doute, le bruit reste élevé. Cela dit, l’Aygo est une citadine. Et là, elle est tout bonnement redoutable pour se faufiler partout. Cela dit, pas de miracle toutefois les capacités mécaniques étant limitées. Le moteur se montre toutefois plutôt économique puisque nous avons relevé 5,7 l/100 km de consommation au terme d’un parcours mixte, mais à la densité de trafic très élevée.
Budget/équipement
A l’intérieur, Toyota mise sur la couleur. Il y a plus de possibilités de personnalisation et une nouvelle organisation des niveaux d'équipement (X, X-Play, X-Clusiv, X-Cite et X-Trend). La X Play propose déjà une climatisation manuelle, un limiteur de vitesse et un système multimédia Pioneer avec un écran tactile de 7 pouces et une caméra de recul. La navigation reste ici une option, tout comme la compatibilité avec Apple CarPlay et Android Auto. Prix de départ : 11.790 €.
Notre verdict
L’Aygo progresse comme il se doit. Elle tire encore mieux partie de son charme tout en offrant un moteur optimisé en matière d’agrément et de consommation. Bref, elle conserve toutes ses aptitudes de petite urbaine à un tarif qui démarre à 11.760 €, soit 300 € de moins que le prix exigé pour l’ancien modèle.
Dans cet article : Toyota, Toyota Aygo
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