Premier essai / Volkswagen Scirocco
Comme son aïeul des années 70, le nouveau Scirocco passe une tenue de sport sur sa plate-forme de Golf pour aller jouer les épouvantails dans la catégorie des coupés de grande série.
Trapu et élégant, le Scirocco troisième du nom réinterprète néanmoins de façon étrange la partition stylistique de la marque. Mais que les amateurs de la marque se rassurent, il leur suffira d'ouvrir la porte pour retrouver tous leurs repères. La planche de bord est tout ce qu'il y a de plus VW : pas très gaie, mais bien finie et pensée du point de vue ergonomique. Aux places arrière, deux adultes peuvent confortablement s'installer sur des sièges séparés. Ces derniers sont en outre rabattables pour moduler le volume du coffre de 292 à 755 l.
Le conducteur trouve facilement une position confortable. Le siège, bien dessiné et doté de généreux bourrelets latéraux, procure un excellent maintien. Le 1.4 comme le 2.0 TSI se montrent discrets et policés. Tous deux sont difficiles à distinguer au stade du parcours urbain, tant le couple généreux du 1.4 TSI fait illusion grâce au compresseur volumétrique. L'écart de vigueur ne se fait sentir qu'en pleine accélération, lorsque les 40 Nm et chevaux supplémentaires du 2.0 TSI peuvent s'exprimer. Le Scirocco n'est pour l'instant disponible qu'en configuration traction et tous ses moteurs sont proposés avec des boîtes manuelles à 6 rapports.
Outre les essieux de la Golf, le Scirocco en reprend la direction à assistance électrique, plutôt réussie, mais peu informative. De ce fait, les sensations de conduite s'apparentent beaucoup à celles ressenties au volant d'une Golf. Certes, proposé en option, l'amortissement piloté DCC propose 3 modes : confort, normal et sport, ce dernier réduisant simultanément le degré d'assistance de la direction. Les mouvements de caisse sont alors réduits, mais le comportement général reste peu démonstratif, privilégiant en toute circonstance la stabilité au détriment de l'agilité. De fait, la personnalité du Scirocco invite à une conduite coulée permettant de profiter d'une dotation particulièrement riche.
Sous ses airs de coupé sport, le Scirocco cache logiquement des qualités dynamiques très proches de celles de la Golf dont il dérive. Trop peut-être, mais en attendant le supplément d'âme que pourraient lui procurer des mécaniques plus performantes, cet élégant coupé peut néanmoins d'ores et déjà compter sur son bon rapport prix/équipement pour trouver sa clientèle.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1423 du 9 juillet 2008.
Dans cet article : Volkswagen, Volkswagen Scirocco
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