Premier essai / Volkswagen Scirocco
Six ans après ses débuts, la troisième et plutôt méconnue Volkswagen Scirocco profite d'un restylage. Extérieurement et sous le capot, elle gagne subtilement en sportivité.
Sans toucher à la ligne générale, les designers sont parvenus à démarquer la nouvelle Scirocco grâce à son nouveau bouclier avant garni de lames horizontales, un détail inspiré de la Golf GTI. De quoi non seulement lui conférer un look plus trapu (plus large et bas), mais également favoriser la traînée aérodynamique.Le coupé sportif de Volkswagen peut s'équiper, en option, de phares bixénon actifs (qui accompagnent le virage), qui accentuent le caractère sportif de la voiture. Bref, un joli faciès, mais qui mérite plus d'attention lors des manoeuvres de parking, d'où un Park- Pilot agrémenté de capteurs (et d'une alerte acoustique) aussi à l'avant. À l'arrière, le constat est pareil, les designers ont visuellement abaissé et élargi la Scirocco avec un minimum de retouches. La Golf GTI a aussi servi d'inspiratrice pour le cockpit de la Scirocco, le nouveau volant sport et les instruments de bord au dessin très soigné en témoignent.
Lors de la présentation internationale de la nouvelle Scirocco, nous n'avons pas résisté à l'envie de tester les deux moteurs les plus puissants. Avec 280 ch sous le pied au lieu de 265 pour la génération précédente, la Scirocco R n'a besoin que de 5,5 s pour franchir le cap des 100 km/h (avec la boîte DSG). C'est 0,3 s de mieux tout en consommant moins. Le 2.0 TSI 220 ne gagne pas que 10 ch, il prend aussi 70 Nm de mieux. Cela se traduit par un 0 à 100 km/h en 6,5 s, soit 0,4 s de gain par rapport à l'ancien moteur. Au fil des kilomètres, au volant de ces deux Scirocco à essence - à boîte manuelle dans les deux cas -, nous ne sommes pas surpris de retrouver un coupé sportif très homogène. La position de conduite reste exemplaire, mais la visibilité vers l'arrière s'avère toujours aussi lamentable.
À l'instar de ses récentes devancières, la Scirocco de 3e génération n'est pas un best-seller, mais avec ce restylage, Volkswagen témoigne de la confiance qu'il conserve en elle, car après 6 ans de carrière, son coupé change à peine. Cela dit, son aura sportive est accentuée tant visuellement que sous son capot, même si, en matière de comportement, la Scirocco continue de préférer la stabilité à la vivacité. Si la consommation baisse, ce n'est pas le cas du prix, comptez au minimum 5% d'inflation...
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1582 du 20 août 2014.
Dans cet article : Volkswagen, Volkswagen Scirocco
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