- Avis Rédaction 15.48 /20
Sculpter son corps, assurer son regard, bref, en mettre plein la vue, c’est sans aucun doute l’état d’esprit des designers d’Ingolstadt au moment de concevoir cette A3 reprenant les galbes de la RS3. Par rapport aux flancs presque trop lisses de la génération précédente, la transition est franche. Cela nous évoque presque les «kits larges» des années 80-90 et, forcément, un léger esprit tuning. Sauf qu’ici nous sommes chez Audi, pas question non plus de flirter avec le ringard, au contraire, le changement de carrure s’opère sous l’œil harmonieux et équilibré des stylistes d’Ingolstadt qui évitent soigneusement toute erreur de proportions. La face avant aux formes complexes et à la calandre béante renforcent cette volonté de séduire davantage les jeunes, pour qui une A3 constitue le ticket d’entrée idéal au monde du premium. Il fallait bien cela pour conserver sa place – et ses ventes – parmi le brelan sacré des berlines compactes premiums composé des agressives BMW Série 1 et Mercedes Classe A. Et le plus intéressant avec cette quatrième génération de A3 tient dans le fait que toutes les versions ont droit à ce traitement disons, plus expressif ou excentrique. Ce faisant, même notre Diesel de base de 116 ch ressemble à un bolide. Et mieux: ce 2.0 TDI évolué fait le pari de ne jamais paraître fade tout en respectant la plus grande sobriété à la pompe.
- Diesel de base très vivant…
- … et très sobre
- Position de conduite
- Look aguicheur
- Rapport encombrement/habitabilité
- Prix final salé…
- … car tout est en option
- Places arrière un peu trop justes
- Décote dans 5 ans? (Diesel)
- Look très «plastique» de près (calandre, ouïes)
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