Essais blog / Que pensez-vous du Lexus UX 250h?

J’aime bien les voitures japonaises, mais il faut avouer que ma Honda Civic Type R, c’est tout le contraire de cette Lexus UX hybride. Ce n’est pas nécessairement un problème. Plutôt qu’une voiture aux suspensions très dures, qui se trémousse sur les bosses, et d’un moteur VTEC grimpant à toute vitesse dans les tours dès qu’on touche l’accélérateur, j’ai pu conduire un crossover très relax qui invite à prendre bien son temps sur la route. Pas parce que ce UX est morose, mais bien parce qu’une Lexus, ça se conduit de préférence de manière décontractée.

Chouette

Pour moi, il y a deux choses qui comptent dans une voiture: les suspensions et l’installation audio. Et sur ces deux plans, la Lexus UX fait vraiment fort. Le châssis est configuré pour offrir un agréable confort et ses suspensions gomment très bien les irrégularités de la route. Mais ce n’est évidemment pas une surprise puisque la Toyota C-HR, très proche de notre Lexus au niveau technique, dispose aussi d’une excellente suspension.

L’installation audio Mark Levinson proposée par Lexus doit être l’une des meilleures que l’on trouve aujourd’hui sur le marché automobile. Ne vous attendez pas à des basses fracassantes, mais le son est bien équilibré et neutre. Juste comme il faut.

J’avais quelques craintes sur la boîte de vitesses. Ces transmissions e-CVT qu’utilise le groupe Toyota pour ses modèles hybrides, je ne les apprécie pas. Avec cette boîte, le moteur thermique tourne souvent à haut régime et se révèle bruyant. Sur l’UX, ce n’est pas le cas. Certainement parce qu’il dispose d’un moteur de plus grosse cylindrée, et qu’il a donc des chevaux et des Nm en réserve.

Dommage

Les roues sont rondes. Qui a donc pu avoir cette idée de faire des passages de roue carrés? C’est moche sur la Lamborghini Urus et c’est moche sur la Toyota RAV4. Pareil donc sur cette Lexus UX. Il y a juste sur la Fiat Coupé que ça pouvait passer…

Tant que nous en sommes à parler de choix de design étranges: je n’ai jamais pu m’habituer à ce pavé tactile qui doit servir à contrôler le système d’infodivertissement. L’expérience utilisateur de l’UX n’est vraiment pas conviviale et désespérément à la traîne par rapport à d’autres systèmes avec lesquels il suffit de balayer et de pincer du bout des doigts.

Si on est vraiment très bien installé à l’avant, la place est vraiment limitée à l’arrière. Je mesure 1m72. J’ai pu m’installer derrière le siège conducteur, réglé pour moi, mais il ne me restait quasiment pas d’espace aux jambes. Derrière un conducteur de 1m80, il ne faut pas essayer d’installer un adulte. Le coffre aussi déçoit: le volume est trop réduit et le seuil de chargement trop haut. Le couvre-bagages qui fait office de plage arrière est souvent relevé dès que l’on met quelque chose dans le coffre.

Et donc

Un SUV agréable à conduire, je ne savais pas que ça pouvait exister. La Lexus UX prouve que c’est le cas. Son groupe propulseur hybride ne m’a jamais dérangé. Mais une consommation moyenne durant notre essai de 6,2 litres aux 100 kilomètres, ce n’est guère exceptionnel.