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Le groupe public BAIC (Beijing Automotive Industry Holding Co.) est l’un des plus grands fabricants d’automobiles chinois. Chez nous, seuls deux modèles sont importés, dont ce SUV compact. Extérieurement, ce X55 affiche un look qui fait un peu déjà vu. À bord, le style du mobilier copie celui des Mercedes, mais sans la qualité qui va avec: on trouve ici des plastiques durs peu valorisants et des matériaux plutôt bon marché. Rien à redire par contre concernant l’habitabilité, qui est plus que correcte. Un bon point aussi pour l’équipement de série, très bien fourni. Et un toit ouvrant panoramique est également disponible en option.
Sous le capot, pas d’hybride ni de Diesel, mais un seul et unique moteur à essence. Il s’agit en l’occurrence d’un bloc Mitsubishi 1,5 litre turbo, dont les 136 ch font ce qu’ils peuvent face au poids de l’engin (près de 2 tonnes). Ce moteur est associé à une boîte manuelle ou une automatique à variation continue (CVT). À noter que l’importateur propose aussi de monter une installation LPG ou CNG sur ce moteur à essence. On prévoit également à terme une version électrique du X55, qui sera baptisée EX5. En attendant, au volant (réglable uniquement en hauteur) de la version thermique, on regrette une suspension trop ferme et une direction manquant franchement de précision et de ressenti.
Il faut bien avouer que ce SUV chinois n’a rien de spécial à faire valoir face à la concurrence acharnée dans ce segment. Mais son bon rapport prix/équipement occulte quelque peu les plastiques peu valorisants et la suspension trop ferme du modèle.