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Les SUV-coupés issus de constructeurs «généralistes» n'étaient pas trop nombreux jusqu'ici. Il sont désormais rejoints par cette VW Taigo, un modèle issu à la base du catalogue sud-américain du constructeur. Techniquement, le Taigo reprend la plateforme de la Polo et du petit SUV T-Cross, mais sans la banquette arrière coulissante de ce dernier. Et l’espace aux jambes à l’arrière est moins bon que dans une Golf de gabarit identique. Par contre, le coffre est plus grand (mais le hayon est lourd). À l’avant, le mobilier est sans fantaisie: c’est sobre mais robuste. L’équipement est moderne, avec la possibilité d’opter pour un système d’ouverture/démarrage mains libres, un combiné d’instruments totalement numérique, un chargeur sans fil pour smartphone ou encore un système de pilotage semi-automatique.
Sous le capot, pas d’hybrides ni de Diesel, mais uniquement des moteurs à essence: 1.0 TSI de 95 ou 110 ch et 1.5 TSI de 150 ch. Ils sont agréables (surtout les 110 et 150 ch) et envoient leur puissance dans les roues avant. Mais la boîte robotisée optionnelle manque parfois de réactivité et se montre brusque en manœuvres. La suspension confortable et la tenue de route rigoureuse rendent ce petit SUV agréable à mener. Et il est pratique au quotidien: son profil de coupé ne nuit pas à la fonctionnalité.
Ce Taigo est une bonne voiture, mais on ne voit pas l’utilité objective du modèle: ce SUV est plus cher qu’une Polo sans être fondamentalement plus pratique ni particulièrement plus ludique. C’est avant tout une curiosité esthétique, qui aura sans doute des adeptes, vu que son profil de SUV-coupé est à la mode en ce moment.