La LEZ (zone basse émission) de Bruxelles est entrée dans la phase répressive depuis presque 2 mois. Entre le 1er et le 31 octobre, les caméras ANPR captent les immatriculations des véhicules entrant sur le territoire de la Région. En moyenne, elles « flashent » 286.000 par jour nous apprend Le Soir. Il s’agit juste d’un contrôle. Car finalement, il n’y a eu que 228 verbalisations (à 350 € l’amende quand même) en 1 mois. Avant cette phase de répression, le système enregistrait 240 infractions (non suivies d’effet) par jour. Soit une baisse de 85 %.
42.500 étrangers
Il faut noter que beaucoup d’étrangers semblent au courant des procédures. En effet, la Région a déjà enregistré 42.500 immatriculations étrangères sur le site de la LEZ. Essentiellement des Allemands, des Français et des Néerlandais. La Région bruxelloise entame d’ailleurs des pourparlers avec la France et les Pays-Bas pour automatiser la reconnaissance des plaques françaises et néerlandaises via une convention (avec plus de facilité, évidemment, pour retrouver le conducteur entrant dans la zone avec un véhicule interdit). La Région a également compté 958 dérogations et 68 pass journaliers à 35 €.
Plus sévère
En 2019, les règles seront plus strictes, interdisant la zone aux anciennes voitures roulant à l’essence. Par contre, le placement des panneaux n’a toujours pas été modifié avec une signalisation qui se trouve à la limite géographique de la Région, parfois au milieu d’un axe important ou d’une autoroute sans possibilité de faire demi-tour ou de changer d’itinéraire avant de se faire flasher par les caméras.
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