En quelques années, la mainmise du Diesel sur de nombreux segments s’est inversée. Pour la première fois depuis 1997, on a ainsi immatriculé plus de modèles à essence que de Diesel en Belgique en début d’année. Un phénomène sensible un peu partout en Europe. Selon la start-up française Bonnie&Car, spécialisée dans l’accompagnement des particuliers pour la vente de leur voiture en occasion, cette situation modifierait sensiblement le marché de « seconde main ». Avec, comme première conséquence, une baisse rapide de la cote des modèles Diesel. Le fondateur de la start-up, Maxime Grandjean a notamment déclaré à nos confrères du Parisien que « c’est un véritable bouleversement des habitudes. À l’échelle du pays {ndlr la France}, de nombreux ménages risquent de perdre pas mal d’argent, comme lors d’un krach immobilier ».
Aussi en Belgique
Même constat en Belgique. Selon l’association de mobilité flamande VAB, le prix des modèles Diesel en occasion a chuté ces dernières années et devrait encore diminuer. C’est la loi de l’offre et la demande. Il y a 5 ans, le VAB vendait 61% de modèles d’occasion en Diesel contre seulement 16% aujourd’hui. Même son de cloche chez Traxio, la fédération représentant les garages en Belgique. « Nos concessionnaires savent qu’ils doivent changer leur réseau de vente de véhicules d’occasion et se concentrer sur les véhicules hybrides et essence » précise son porte-parole Philippe Decrock. Avant d’ajouter que « l’export vers les pays voisins n’est pas envisageable car on y remarque la même tendance. Les voitures Diesel sont, maintenant, souvent exportées vers l’Afrique ».
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