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Coin de la rédaction / Aides à la conduite : les fausses amies

Rédigé par Olivier Duquesne le 05-10-2021

Elles peuvent tout surveiller, tourner le volant, freiner, accélérer et alerter. Les aides à la conduite sont indissociables de la panoplie de la voiture neuve. Par la force des lois. Mais, cela bugge et nous agace.

Elles nous énervent, voire nous exaspèrent. Les aides à la conduite ont leur raison d’être, mais le réglage de certaines d’entre elles pose question parfois. Poussée par des législations de plus en plus strictes pour réduire non seulement les conséquences des accidents, mais aussi leur fréquence, l’électronique se mue en garde-fous. Certains pans de la sécurité active font même partie de la panoplie obligatoire imposée aux constructeurs. Les autorités politiques ont vu dans les puces le copilote idéal pour corriger les erreurs de conduite et surveiller que le Code de la route ne soit pas bafoué…

Rappel

La mortalité routière et le taux d’accidents sur les routes sont un fléau de longue date. Mais de nos jours, les chiffres sont bien meilleurs qu’il y a 40 ou 50 ans grâce aux réformes législatives, mais aussi (surtout) grâce aux efforts des constructeurs pour imaginer des véhicules plus sûrs. La sécurité passive comme la ceinture de sécurité et les airbags a déjà sauvé de très nombreuses vies lors de collisions. De même, les architectures actuelles disposent de zones d’absorption pour plier la carrosserie plutôt que casser littéralement les occupants de l’habitacle.

Intelligence ?

Autant la sécurité passive n’interviendra pas dans la conduite, autant la sécurité active peut prendre le contrôle du véhicule. Les logiciels complexes et les algorithmes développés par les constructeurs et les sous-traitants sont censés être efficaces, parfois avec une dose d’intelligence artificielle. Or, dans les faits, on est en droit de s’inquiéter du niveau de bêtise de cette intelligence. Oui, un freinage assisté, l'alerte d'angle mort ou le détecteur de trafic ont parfois réagi à propos (souvent en même temps que votre serviteur attentif). Oui, un rappel de la limitation de vitesse peut être intéressant quand la signalisation a été zappée dans le flot de circulation. Des réussites indéniables, mais pour combien de bugs et d’alertes non fondées ?

L’effet belle-mère

En théorie, c’est pratique d’avoir un compagnon copilote, un peu à cheval sur les règles, pour éviter la sortie de route et les excès. Sauf que trop souvent, ces aides à la conduite ont plus les traits de la belle-mère acariâtre. Un poil peureuse. Elle fait tout le temps des remarques de sa voix stridente. Et 8 fois sur 10, c’est pour des broutilles. En plus, elle n’hésite pas à mettre son nez dans la conduite en tenant le volant ou en le tournant. Pire, elle saute parfois sur les freins. Pour quoi ? Un rail de tram, une voiture stationnée dans un virage, un soleil trop rasant ou un rond-point à 500 mètres ! Et à d’autres moments, elle zappe la limitation de vitesse, le gibier, le tronc sur la chaussée ou le cycliste téméraire. Pour avoir un argument à se mettre sous la dent quand il s’agira de vous critiquer ?

Du stress

Cette intervention intempestive, de plus en plus courante, finit par avoir l’effet inverse de celui escompté. Au lieu d’avoir une conduite sereine, même en respectant scrupuleusement le Code de la route, on a droit à des coups de stress inutiles. Pourquoi elle hurle la voiture ? Pourquoi elle freine ? Pourquoi le volant vibre ? Bah, pour trois fois rien en fait ! Ne jetons pas la pierre (et le bébé avec l’eau du bain tant qu’on y est) aux seuls constructeurs et à leurs ingénieurs. Les logiciels sont parfois perdus à cause d’une infrastructure incohérente, de changements dans les limitations de vitesse non communiquées aux cartographes ou de signaux et lignes cachés, invisibles ou effacés. Et de règles différentes de région en région (même de ville en ville serait-on tenté de dire)… Il y a encore beaucoup de travail et de corrections à faire du côté des concepteurs pour mieux contrer les égarements des gestionnaires des réseaux routiers. Et leurs lubies à géométrie variable.

Horreur estivale en 2022

Et dire que l’Europe va imposer ISA en juillet 2022. ISA ? Une alerte de dépassement de vitesse, qui sera automatiquement active dès le démarrage de la voiture et qu’il faudra à chaque fois désactiver manuellement. Et franchement, pour votre santé mentale, débranchez-le. Du moins si d’ici là, les systèmes de lecture de la signalisation et les bases de données des GPS ne sont pas améliorées. Car lors de nos parcours, avec des véhicules censés connaître la limitation en vigueur, on constate que c’est souvent imprécis ou incorrect. Dans les deux sens : vitesses trop basses ou trop élevées dans le système ou erreurs de lecture de la signalisation (limitation pour les camions par exemple, appliquée à la voiture). Bref, ISA ne nous inspire pas confiance, pour l’instant…

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