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Coin de la rédaction / Rédacteurs sans filtre - L’État doit-il prendre en charge le réseau de recharge pour les véhicules électriques ?

L'électrification accélérée du parc automobile voulue par l’État nécessite une infrastructure nouvelle et différente de celle pour les carburants fossiles. Mais est-ce à l’État de prendre en charge la mise en place de cette infrastructure de recharge ?

Au-delà de leur rigueur journalistique et de leur point de vue de professionnels de l’automobile, les membres de la rédaction sont avant tout des automobilistes et des citoyens lambda. Dans « Rédacteurs sans filtre », c’est le cœur qui s’exprime avant tout ! Cette semaine, nous leur avons demandé s'ils pensaient que l'État doit prendre lui-même en charge le réseau de recharge pour véhicules électriques.

Non. Il me semble évident que l'État ne devrait même pas s'occuper de ça. La seule chose que j'attends de notre gouvernement est qu'il facilite la mise en place de cette structure de tarification nécessaire. Réduire au maximum les formalités administratives, fournir l'accès nécessaire à l'infrastructure existante, etc.

Et bien entendu, ils devront surveiller les prix. Comme, en fait, c'est déjà le cas actuellement. Ne fut-ce que pour adapter le systèmes des accises qu'il percevra alors, d'une manière ou d'une autre.

L’État voulant imposer la voiture électrique, il se doit de rendre la transition accessible. Il dispose de plusieurs leviers comme le fisc et les lois. Mais il peut aussi intervenir plus concrètement, en aidant les entreprises et les particuliers à effectuer cette transition.

Dès lors, l’État peut subventionner les installations de bornes (semi-)publiques comme il le fait déjà. Mais il pourrait s’investir plus encore en développant un vaste réseau de bornes sur la voie publique. Cela n’est pas incongru. Ainsi, les routes et les voies ferrées sont aussi financées par les autorités publiques. L’État pourrait toutefois limiter la prise en charge pour des bornes de 11 kW et 22 kW sur les parkings publics et en bordure de rue. Les bornes rapides et celles dans les parkings payants et propriétés privées ne le concernent évidemment pas.

Il y a toutefois un risque que l’État ne fasse pas les meilleurs choix à cause des règles particulières des marchés publics. Pour que ce réseau soit un minimum rentable, il doit être efficace et fiable. Donc, il faudra faire de bons choix, basés sur la pluralité, l’accessibilité et la qualité. Tout en misant sur le long terme avec le suivi nécessaire pour l’entretien et l’adaptation aux évolutions de la technologie.

Certainement pas ; après tout, le gouvernement ne gère pas les stations-service aujourd'hui. L'infrastructure de recharge est simplement une question d'offre et de demande, comme c'est le cas dans un marché libre. Maintenant que les voitures électriques sont de plus en plus nombreuses, on voit apparaître de plus en plus de chargeurs rapides (et lents) ici et là. L'importance de l'infrastructure de recharge est également systématiquement surestimée ; la grande majorité des conducteurs électriques se rechargent à leurs deux places de stationnement fixes, soit à la maison, soit au travail, soit aux deux.

La situation est différente dans les villes, où de nombreuses personnes ne disposent pas d'une place de stationnement permanente. Là, cependant, il appartient aux autorités de fournir aux vendeurs d'électricité le plus d'espace possible pour installer des bornes de recharge.

Indirectement, le gouvernement, par l'intermédiaire des entreprises de services publics, porte une énorme responsabilité dans la préparation de l'infrastructure existante, tant en termes de production que de distribution, pour 2035, date à laquelle, en principe, seules des voitures électriques pourront être vendues.

Dans l'absolu, aucune pompe accessible au consommateur privé ou professionnel n'est actuellement gérée par l’État donc pourquoi en irait-il autrement pour les futures stations de recharge pour les véhicules électriques ? Nous ne vivons pas dans un état totalitaire... quoique ! Donc ce n'est pas le rôle des instances publiques de gérer l'infrastructure de recharge.

Par contre, l’État a le devoir de légiférer et d'encadrer le développement de cette infrastructure tout en assurant un service minimum, à l'instar des transports en commun par exemple. Allô Tonton ? Pourquoi tu tousses ?

La problématique tient à la forte concentration urbaine de notre pays et donc aux besoins importants de recharge dans nos centres urbains.Eu égard au temps nécessaire pour recharger une voiture électrique, des stations disséminées au maximum est nécessaire plutôt que de grandes stations au coeur des quartiers qui provoqeront des bouchons et des tensions tout en imposant des installations électriques quasi-industrielles pour répondre à la demande.

Selon moi, l’État n'a pas vocation a devenir gestionnaire de stations de recharge mais a l'obligation de mettre en place un réseau électrique adapté à cette nouvelle mobilité. Il devra également assurer une production d'électricité verte qui justifie l'abandon des carburants fossiles et il devra mettre en place un système de gestion du coût de la recharge qui ne pénalise pas le citoyen quant à sa consommation domestique, des règles de standardisation des tarifs et moyens de paiement, etc. Bref, on n'est pas sorti de l'auberge !

 

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