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Coin de la rédaction / Rédacteurs sans filtre - Les voitures en centres urbains, stop ou encore ?

Entre les zones à faibles émissions, les limitations de vitesse, la diminution des espaces de parking et le manque d'infrastructure de recharge pour les véhicules électriques, les voitures ont-elles encore leur place dans les centres urbains ?

Au-delà de leur rigueur journalistique et de leur point de vue de professionnels de l’automobile, les membres de la rédaction sont avant tout des automobilistes et des citoyens lambda. Dans « Rédacteurs sans filtre », c’est le cœur qui s’exprime avant tout ! Cette semaine, nous leur avons demandé si les voitures avaient encore leur place dans les centres urbains.

Certainement et évidemment : les voitures ont toujours leur place en ville. Mais elles doivent admettre de ne plus prendre toute la place et à partager l’espace urbain. Il faut aussi apprendre à savoir s’en passer quand ce n’est pas nécessaire.

Cependant, certaines autorités imaginent des plans anti-voitures où son rôle est tellement négligé dans des visions utopiques que leur stratégie politique en devient ridicule. En voulant bannir tel ou tel type de véhicules, on touche souvent à la liberté individuelle, surtout pour les classes socio-économiques défavorisées. De plus, mettre l’automobile en tabou sans contrepartie réaliste - notamment en transports en commun propres, confortables, accessibles, sûrs et fonctionnant 24h/24 en ville et, surtout, en banlieue - est un vœu pieux qui pourrait aboutir au mieux à une désertion d’une partie de la population, au pire à la rébellion.

Alors que l’évolution douce, sans répression excessive, est la clé de voûte d’une vie citadine plus harmonieuse avec des espaces dédiés, organisés et mieux partagés.

Tant qu'il n'y a pas d'alternatives adéquates qui peuvent nous emmener de A à B tout aussi confortablement, selon l'itinéraire que nous voulons, avec les compagnons de voyage que nous pouvons choisir nous-mêmes, et au moment où nous le jugeons nécessaire, très certainement.

Pour l'instant, aucun scooter, bus, tram ou vélo (électrique) ne peut rivaliser avec ces aspirations. Cela ne change rien au fait que le nombre de voitures dans les centres urbains - en tout cas dans les grandes villes - va considérablement diminuer. Tout simplement parce que les places de parking vont se faire de plus en plus rares, mais aussi parce que les VE de demain doivent pouvoir se recharger. Ce qui suggère une installation de recharge publique.

Comme c'est le cas aujourd'hui à Tokyo, il semble qu'un garage ou un espace de stationnement privé deviendra une condition pour la propriété privée d'une voiture. Du moins, pour ceux qui veulent vivre à l'intérieur des murs de la ville.

À titre personnel, je pense que la raréfaction des véhicules particuliers est inévitable à moyen terme, mais elle pose de nombreuses questions et impose plusieurs défis sur les plans sociologique, démographique, économique et logistique. Moins de voitures en centres urbains, soit, mais alors que les choses se fassent bien !

J’estime qu’interdire l’accès au centre-ville pour les véhicules privés n’a rien de scandaleux pour autant que cela n’implique pas également l’interdiction de l’accès à la mobilité privée pour les gens qui vivent dans ces zones devenues inaccessibles pour une voiture. Il faudra alors offrir la possibilité aux citadins de posséder un véhicule personnel qui soit « stocké » à distance raisonnable de leur domicile dans des espaces sécurisés et desservis par un réseau de transport en commun dense, adapté et efficace… si possible gratuit ou presque. Autant dire que l’on est loin du compte.

Pourtant, favoriser une circulation urbaine qui fait la part belle aux déplacements à pied ou à vélo, électrique ou non, via des voies dédiées, à l’instar des transports en commun et des services de livraison « du dernier kilomètre » permettrait d’améliorer la qualité de vie, de diminuer la pollution de l’air et sonore et d’augmenter la sécurité. Mais cela impliquerait un gigantesque effort de la part de la population – très attachée à ses habitudes – et des instances politiques et publiques – très attachées à leur omnipotence inconséquente, versatile et trop souvent incohérente – pour adapter les infrastructures urbaines, les services de mobilité et de livraison et l’implantation des zones commerciales et d’activité professionnelle. Quand les poules auront des dents…

Toujours est-il qu’aujourd’hui, les automobilistes sont traités comme des vaches à lait à qui l’on cherche par tous les moyens à interdire l’accès à la prairie qui devrait les nourrir tout en leur réclamant compréhension, productivité et obéissance. Il y a forcément quelque chose qui foire dans cette équation !

Je suis en faveur des centres-villes à faible trafic. Si vous pouvez trouver des transports publics rapides ou utiliser une bonne infrastructure cyclable, vous n'aurez pas besoin de voiture. Plus sûr et plus agréable, tant pour les résidents que pour les visiteurs.

Mais les gouvernements ne devraient pas imposer cette règle en réduisant les places de stationnement, en faisant une distinction entre ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas franchir les portes de la ville. Les zones à faibles émissions sont trop antisociales pour moi, car elles ne tiennent compte que du type de voiture et non de son utilisation.

Les centres-villes pauvres en trafic nécessitent également une bonne mobilité autour des murs de la ville, afin que vous puissiez vous y rendre facilement et garer votre voiture rapidement. Et la clarté, parce qu'à l'heure actuelle, chaque ville semble avoir une politique différente. Une vision verte apparaît généralement comme un moyen idéologiquement emballé de générer des revenus supplémentaires. Encore une fois, aux frais de l'automobiliste.

Ce que je déteste vraiment, ce sont les trotinettes électriques. Elles sont partout dans le chemin, laissées au hasard au milieu de la chaussée.

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