De nos jours, les supercars et autres hypercars dispensent des sensations hors du commun par leurs performances oppressantes et leur tenue de route impressionnante. Mais pour faire battre le cœur du Père Noël, rien ne vaut les plaisirs du grand air, alors nous nous sommes demandé quelles étaient les 5 sportives hors du commun qui pourraient bien remplacer son traineau… au cas où !
Chez Aston, à défaut d’égaler les performances de la concurrence, on séduit traditionnellement par l’esthétique du design et les mélopées enivrantes d’un moteur à la voix rocailleuse. Pour plaire aux puristes, la maison britannique a développé la V12 Speedster. Un chef d’œuvre sculptural animé du dernier moteur maison, un V12 5.2 biturbo qui développe 700 ch et 753 Nm. Bien assez pour vous imposer le port du casque en l’absence de pare-brise si l’envie vous prenait de vérifier les 3,5 s pour atteindre 100 km/h ou titiller la vitesse de pointe annoncée à 300 km/h.
Certes, elle n’a pas été commercialisée et émarge aux concepts secrets de la maison française, mais la Veyron Barchetta serait la voiture parfaite pour remplacer le traineau du Père Noël. Dans sa livrée rouge avec ses jantes dorées, elle réduit son pare-brise au statut de saute-vent rudimentaire et promet des performances sans égales grâce à son majestueux et superlatif W16 quadriturbo repris à la Super Sport et qui développe 1200 ch pour 1500 Nm. Largement de quoi tracter la hotte de cadeaux. Mettez-lui des ailes et le tour sera joué. En outre, elle annonçait des éléments de style de ses descendantes avec les phares de la Divo ou la calandre de la Chiron.
Spécialiste des monoplaces et prototypes de compétition, Dallara s’est également forgé une solide réputation comme fournisseur pour différents constructeurs. Pour illustrer son savoir-faire sur routes ouvertes, le constructeur italien a décidé de produire sa propre voiture… avec les codes de la compétition : simplicité, efficacité, légèreté et aérodynamique soignée. Il en résulte une barquette – ou un coupé – de 855 kg pour 400 ch tirés d’un 4 cylindres 2.3 turbo. Avec son rapport poids-puissance de 2,14 kg/ch, la bête n’amuse pas le terrain et offre des sensations de très haut vol… Opportun pour le livreur céleste du 24 décembre non ? Et si ça ne suffisait pas, il pourra toujours opter pour la Stradale EXP, plus extrême encore, mais réservée au circuit.
Chez Ferrari, les lettres SP signifient Special Project. Et il s’avère que les deux premières créations furent deux barquettes aux noms évocateurs : Monza SP1 et SP2. Reprenant la base technique de la 812 Superfast, ces deux bijoux rendent hommage aux Ferrari 166 MM Barchetta de 1948 et 750 Monza de 1954. Sous le capot interminable fulmine le V12 atmosféérique poussé à 810 ch et 719 Nm pour des performances exceptionnelles : 2,9 s de 0 à 100 km/h, 7,9 s pour atteindre le double et une vitesse de pointe supérieure à 300 km/h, le tout sans pare-brise. Autant dire que le bel canto de Maranello décoiffe.
Alors qu’on lui reproche souvent la froide perfection de ses bolides, McLaren a décidé de se délurer un peu en présentant une voiture purement dédiée au plaisir de conduire, aussi pur puisse-t-il être avec la barquette Elva… deuxième du nom. L’originelle des années 60 était née de la collaboration entre Elva et McLaren, la réinterprétation moderne en a conservé l’esprit sportif et le caractère très « ouvert ». Nantie du V8 biturbo 4.0 de la Senna, le cœur de la bête développe 815 ch et 800 Nm et propose des prestations dignes de sa concurrente italienne au cheval cabré avec un 0 à 100 km/h promis en moins de 3 secondes, la barre des 200 km/h franchie après seulement 6,7 secondes tandis que la vitesse de pointe doit également jouer avec la barre mythique des 300 km/h, avec ou sans casque grâce au McLaren Active Air Management System, alias AAMS.
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