Un rapport de la société de consultance Blackrock Investment Institute prédit une forte baisse du prix des batteries dans les 10 ans à venir. Un coût qui va permettre aux constructeurs de réduire le prix des voitures électriques, tout en augmentant leurs marges. De plus, les batteries devraient être plus compactes et plus légères. De quoi espérer, pour une voiture, une autonomie de 600 km d’ici 2025. En prime, la recharge devrait être plus rapide.
Coût des matières 1res
La baisse du prix des batteries au kWh est avant tout liée à une diminution du coût des matières premières. Elle l’est aussi à l’amélioration des technologies et à une plus grande production, même si la voiture électrique restera encore marginale. En effet, sa progression dans le marché d’ici 2025 devrait lui permettre d’atteindre 5 % à 6 %, voire 10 % du marché en Europe et en Chine. Un poids suffisant en tout cas pour pousser les grands constructeurs à envisager plusieurs modèles électriques dans leur catalogue d’ici 2025, avec les investissements nécessaires.
Autonomie
La technologie aidant, la capacité des batteries pourrait augmenter de 10 % tous les 2 ans à partir de 2020. Dès lors, il n’est pas illusoire d’imaginer des voitures avec une autonomie de 600 km en 2025. De plus, avec un prix du kWh passant des 400 $ actuels (360 €) à une centaine de dollars (90 €) en 2025, il sera possible d’acheter une citadine électrique à moins de 10.000 €. D’autant que les constructeurs chinois ont plein d’ambitions. Ce qui va créer un marché pour les vendeurs de composants et matériaux des batteries. La Norvège est également un pays à la pointe. Oslo envisage même d’interdire la vente des voitures neuves à moteur thermique d’ici 10 ans. Et l’Inde pourrait faire de même en 2030.
Bus
Un dernier coup de pouce pourrait venir des transports en commun, en plus de cahiers des charges basses émissions pour les pouvoirs publics et des incitants fiscaux pour les entreprises et les particuliers. Les (grandes) villes sont de plus en plus soucieuses de leur bilan carbone et des émissions polluantes. Dès lors, les bus au Diesel n’ont plus guère la cote. À défaut de pouvoir installer des trams partout, l’électricité devrait tout logiquement aider les pouvoirs publics à répondre à leurs objectifs de transport à faibles émissions pour 2025. Reste à réduire la pollution à la source, pour la production d’électricité et ensuite à accroître les techniques de recyclages, sachant que par essence, les composants des batteries sont limités en volume, dont le lithium majoritairement présent en Bolivie (Amérique du Sud).
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