C'est en mars dernier que les premières rumeurs ont vu le jour, lorsque Nissan et Honda ont annoncé leur intention de développer ensemble des VE et des plateformes logicielles afin de réduire les coûts. Quelques mois plus tard, la relation s'est transformée en un ménage à trois lorsque Mitsubishi a également été impliqué dans le projet. Une évolution peu surprenante quand on sait que Nissan détient 34 % des actions de Mitsubishi.
Et les velléités de rapprochement ne se sont pas arrêtées là depuis lors. En effet, les PDG de Honda et de Nissan se rencontrent à nouveau, cette fois pour discuter d'une cohabitation totale. Les deux marques - et par extension Mitsubishi - aimeraient étendre leur collaboration technologique à une fusion complète. Le Japon et le monde s'enrichiraient ainsi d'un nouveau groupe automobile.
La menace chinoise
Une démarche qui découle des moins bons résultats financiers des deux constructeurs. Nissan, en particulier, voit ses parts fondre comme neige au soleil. L'une des causes de cette situation concerne le marché chinois et les constructeurs locaux qui y sévissent.
Non seulement les constructeurs japonais, qui ont toujours joui d'une certaine popularité, sont durement touchés par les marques chinoises de plus en plus fortes, mais ils doivent également lutter contre le nouveau tigre de l'Est dans le reste du monde. Entre-temps, la Chine a même dépassé le Japon en tant que premier exportateur de voitures.
Une avancée que Honda et Nissan ne peuvent manifestement pas affronter seuls. C'est pourquoi les deux marques veulent désormais s'allier. À suivre, sans aucun doute.
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