20,73 milliards d’euros : voilà la somme que la fiscalité automobile dans son ensemble qui est rentrée dans les caisses de l’État de 2018. Ce chiffre émane de la Febiac, la fédération de l’industrie automobile et du cycle. On apprend que les recettes ont augmenté de 6% par rapport à 2017 pour dépasser le seuil des 20 milliards d’euros. Une sacrée manne !
Pourquoi ça grimpe ?
La hausse de 6% est toutefois explicable par l’augmentation des accises et de la TVA sur les carburants. Rien que sur le poste des accises, l’augmentation atteint près de 12% par rapport à l’année précédente, soit 6,1 milliards d’euros. C’est près d’un tiers de l’ensemble des recettes fiscales automobiles. La TVA a quant à elle apporté 2,7 milliards d’euros ce qui s’explique par le retournement du marché au profit de l’essence « puisque ces véhicules consomment davantage de carburant que les voitures au Diesel », explique Michel Martens, directeur du service d’études de la Febiac. Le gouvernement ne pourra donc pas dire que l’automobile ne rapporte pas, sachant que cet argent retourne évidemment dans le « pot commun » et alimente ensuite la sécurité sociale, la justice et toutes les autres activités de l’État.
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