En coulisses / 10 voitures improbables pour les sports d'hiver

10. Citroën 2CV

Poids plume, traction avant et pneus étroits. Voilà le cocktail magique de la Deuche pour avancer dans la neige. Il faudra peut-être un peu lutter avec la buée (peau de chamois en option). Ceci dit, avec les skis posés sur le hayon, la vénérable Française vous amènera aux Rousses avec le sourire. Attention toutefois à ne pas la faire passer par des cols trop pentus.

9. Lamborghini Aventador

Certes, c'est une 4-roues motrices. Bien puissante : 700 ch. Ce n'est pas trop l'accès, forcément tape-à-l'oeil, aux hôtels en bord de piste de Saint-Moritz qui posera problème (quoique), mais plutôt le transport des bagages. Car les après-skis, cela prend de la place dans le tout petit espace de rangement de l'Italienne. Il n'est dès lors pas interdit de se faire suivre par un Range Rover ou un Cayenne.

8. Unimog U100

Idéal pour traverser les terrains les plus enneigés. Il pourrait même se muer en chasse-neige, voire en dameuse. Le U100 est équipé d'un 6-cylindres Bluetec pouvant aller jusqu'à 300 ch. Et pourtant, son principal souci, ce sera le trajet à rythme de sénateur pour tenter de traverser la France et rallier Superbagnères. Si bien que finalement, on se dira que les Vosges, ce n'est pas mal non plus.

7. Smart Roadster

Ne riez pas, la biplace peut se défendre dans la neige malgré son moteur-boîte à l'arrière. Il faut parfois (souvent) revoir la trajectoire, mais la citadine fun de 61 ch ou 82 ch ne craint pas le froid. Après, il y a le problème de l'équipement à caser dans son vide-poches baptisé coffre. Heureusement qu'il reste la location des skis pour ne pas avoir à les transporter avant de faire un saut à Garmisch-Partenkirchen.

6. Rolls-Royce Corniche

Avec un nom comme cela, la montagne devrait être son domaine. En théorie. Son V8 6.75 l à double carburateur, associé à une boîte automatique à 3 rapports, entraîne les roues arrière. Du coup, un certain savoir-faire est exigé en hiver. L'arrivée de son Spirit of Ecstasy à Chamonix recouvert de blanc sera donc remarquable, surtout en cabriolet. En bonus : prévoir un budget pour gérer un réservoir de 109 litres qui se vide rapidement.

5. Fiat 131 Abarth Rallye

Walter Röhl l'a amenée au sommet du WRC en 1980 dans sa dernière évolution. Auparavant, elle avait déjà remporté ce titre en 1977 et 1978. Cette fille de Mirafiori a donc tous les atouts en main pour chatouiller le Mont-Blanc à Courmayeur. C'est surtout le pilote qui fera la différence pour dompter son 2.0 l originel de 140 ch avec carburateur Weber double corps de 34 mm. Encore faut-il trouver un des 400 exemplaires produits pour l'homologation en Groupe 4.

4. Renault 20

Comme en 1979 pour bronzer au ski à Val d'Isère, la berline au losange, une traction, donnera un petit air splendide aux vacances hivernales. Pour entrer dans sa voiture après une nuit glaciale, il faudra peut-être user de vieilles techniques pour dégeler la serrure. Et oui, à cette époque le Keyless n'existait pas encore.

3. Trabant 601

Il y a 25 ans, après la chute du mur de Berlin, les balades dans les Alpes autrichiennes étaient ralenties non pas par des caravanes à plaque jaune mais une armada de petites berlines est-allemandes. Leur bicylindre 2-temps de 594 cm³ et 23 ch plafonnait à 110 km/h, sur le plat. Depuis, le parc automobile de la « DDR » a évolué. Mais avec un brin de nostalgie, pourquoi ne pas tenter l'ambitieuse aventure vers la station polonaise de Karpacz.

2. Volvo 340 Daftronic

La Suédoise, construite dans les usines ex-Daf au Pays-Bas, est du genre adepte du survirage inattendu. La propulsion dotée de la boîte à variation continue Variomatic avait bien un bouton « Hiver et montagne ». Mais dans les faits, l'arrivée à Épinal risque fort d'être laborieuse sur route enneigée. Par contre, le coffre peut tout engouffrer, y compris les provisions pour la semaine de sports d'hiver.

1. KTM X-Bow

L'âme téméraire ne doit pas perdre de vue que même pour arriver au Signal de Botrange, cela risque d'être du sport en hiver. Certes, nous avons à faire à un spécialiste de la moto tout terrain, mais là on est sur 4 roues, au ras du sol, sans réelle protection, à 240 ch en propulsion. Cet engin est capable de vous propulser comme une arbalète de 0 à 100 km/h en 3,9 s... sur le sec. Et puis, on ne vous parle même pas du manque de place pour la paire de bâtons.

Cette liste est bien sûr totalement subjective.