En résumé, l’étude universitaire conjointe de l’ULB et de l’UCL sur les réformes de la fiscalité automobile commandée par la Région wallonne préconise une taxation favorisant les véhicules hybrides essence ou électrique. Mais pas ceux au CNG ! L’étude des experts, de 360 pages, a été remise au Ministre du Budget, Jean-Luc Crucke (MR). Selon L’Écho, elle propose 3 scénarios qui vont globalement dans le même sens : pénaliser le Diesel, les voitures de grosse cylindrée et celles émettant plus de 125 g CO2/km. C’est la TMC, surtout, qui doit servir à refréner le consommateur. Tout en gardant la pression avec une TC qui pourrait alourdir le budget des ménages. Il existera toutefois des abattements pour les familles nombreuses.
10 € par gramme
Le plafond de 125 g (NEDC) sera vraiment une barre symbolique. En-deçà de cette limite, la TMC et la TC ne changeront guère pour les voitures essence à la puissance modeste. Au-delà, cela va vite grimper avec une hausse de 10 € par g de CO2 à ajouter au prix de la TMC sur base de la puissance, de la cylindrée et du carburant. À ce titre, le Diesel sera davantage pénalisé, même en configuration hybride. La TMC pourrait doubler et la TC tripler, quadrupler, voire quintupler…
Hybride ou électrique
Par contre, les hybrides essence seront favorisées. Tout comme les voitures électriques qui seront dispensées de TMC et paieront une TC de 61,5 €, même en Tesla. Paradoxalement, les voitures au CNG ne seront pas favorisées car « elles émettent du CO2 ». Bonne nouvelle toutefois : les experts indiquent qu’il ne faut pas apporter de caractère rétroactif à la nouvelle fiscalité et donc garder le système actuel aux véhicules déjà immatriculées.
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