La Wallonie installe une centaine de caméras sur ses autoroutes et nationales. Ces équipements servent à la fois à améliorer le trafic, en offrant des services de mobilité aux conducteurs, et à récolter des données sur l’état de la circulation. Ce ne sont pas des radars répressifs. Le but est d’avoir des statistiques fiables tout en permettant au centre Perex d’envoyer des messages sur les panneaux à affichage variable et même directement dans les véhicules via les smartphones ou les applications embarquées.
ANPR
Concrètement, chaque point comprend une caméra ANPR pour lire la plaque d’immatriculation d’un véhicule (sans but répressif) ; d’une caméra d’environnement avec une vue globale sur le trafic ; d’un détecteur des boîtiers OBU de la redevance kilométrique poids lourds et d’un radar (sans flash ni sanction) pour calculer la vitesse des véhicules et connaître leur gabarit. L’installation a débuté en mars dernier et durera 2 ans. Les premières caméras seront destinées aux autoroutes avant une extension du service sur les nationales. Voici déjà le plan des implantations pour les mois à venir :
- Hautrage – E42/A16 (déjà opérationnel)
- Perwez – E411/A4 (déjà opérationnel)
- Fernelmont – E42/A15 (placement à partir du 6 mai 2019)
- Champion – E411/A4 (placement à partir du 20 mai 2019)
- La Bruyère – E42/A15 (placement à partir du 3 juin 2019)
- Tournai – E42/A8 (placement à partir du 3 juin 2019)
- Saint-Vith – E42/A27 (placement à partir du 17 juin 2019)
- Visé – E25/A25 (placement à partir du 17 juin 2019)
- Hognoul – E40/A3 (placement à partir du 1er juillet 2019)
- Alleur – E40/A3 (placement à partir du 1er juillet 2019)
- Aubange – A28 (placement à partir du 15 juillet 2019)
- Weyler – E25-E411/A4 (placement à partir du 15 juillet 2019)
Caméras mobiles
Ces points fixes, reconnaissables par leur potence partant de la bande d’arrêt d’urgence, sont complétés par une trentaine de dispositifs mobiles placés sur les ponts. Par ailleurs, la Région wallonne installera également ce type d’équipement sur toutes les aires autoroutières de Wallonie. Il s’agira à la fois d’un outil de contrôle de sécurité et pour informer les conducteurs de poids lourds des places disponibles de manière dynamique. Tous ces projets représentent un budget de 18 millions « environ » financé par la Sofico.
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